Christophe Dugarry : “Je n’ai jamais pensé partir, ce n’est pas mon style. Par contre, depuis le premier jour, je savais qu’au bout de quatre ans, j’arrêterai”
Christophe Dugarry a parlé de ce qui a été son métier pendant quatre ans, celui d’animateur radio et consultant sur RMC. L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux a confié que cela a été compliqué pour lui, mais qu’il n’a jamais pensé abandonner. Il parle aussi de sa personnalité.
« C’est un métier. J’ai arrêté l’école, j’ai fait ma dernière année en quatrième… C’est un métier, journaliste. C’est compliqué. Je ne savais pas faire, je n’ai jamais appris. J’avais peur de ne pas y arriver, oui. Il y a des gens qui t’ont fait confiance, qui ont cru en toi, qui te donnent une tranche horaire, tu n’as pas envie de les décevoir. Donc oui, j’avais envie de faire de mon mieux. Si j’ai failli partir ? Non, ce n’est pas mon style ça, de partir, non. Je me demandais comment j’allais y arriver, oui. J’avais besoin de soutiens, mais partir non. A partir du moment où les gens se sont engagés, se sont investis, je ne peux pas dire au bout d’un an, deux ans, si je n’y arrive pas… Je laisse la chaîne comment, dans quel état ? La tranche horaire est importante, on m’a fait confiance : c’est à moi de m’améliorer, de progresser, de me détendre, d’aller voir un sophrologue s’il le faut… Je ne pouvais pas faire ça. Par contre, depuis le premier jour, je savais qu’au bout de quatre ans, j’arrêterai. Si les autres étaient inquiets sur les premiers mois ? Je ne crois pas […] Le déclic pour que ça marche ? J’ai toujours été moi-même, je ne sais pas faire différemment, faire autrement. Les gens ont adhéré. Le soutien de Jean-Louis et d’Antoine a été très important, ils m’ont accompagné. J’ai eu la chance de jouer avec des grands joueurs, mais là je sais que j’ai eu la chance de travailler avec deux grands journalistes. C’est vrai que je dis les choses franchement, parfois brutalement. J’ai l’impression qu’on ne les comprend pas, et avec mes copains, ma famille, mes enfants, c’est pareil, je dis les choses. Mais ça ne veut pas forcément dire, la façon dont je le dis. Parfois, ce sont des mots un peu durs et directs, mais en vrai je suis beaucoup moins tranchant, méchant. Je ne suis pas un garçon méchant du tout, mais parfois la manière dont je le dis, cela peut paraître dur et méchant ».