Christophe Dugarry : “Je gardais les cheveux longs parce que je perdais mes cheveux, donc j’essayais de camoufler ça, et la barbe c’était parce qu’à chaque fois que je me rasais, j’avais des petits boutons”

Christophe Dugarry est revenu sur ses débuts en tant que consultant. Au terme de sa carrière, l’ancien attaquant des Girondins commença sur M6, aux côtés de Christophe Josse. Il se souvient aujourd’hui être arrivé en bermuda, et chemise ouverte, alors qu’il ne s’agit pas des “codes” de la profession.
« Ça a été une surprise pour moi, j’ai eu une carrière où certains m’aimaient, beaucoup ne m’aimaient pas, ce n’est pas facile pour une chaine de me faire confiance pour aller commenter des matches. Mon image était moyenne. Ça s’est passé hyper bien, mais je dois aussi beaucoup à Christophe Josse. Sans cette première expérience qui a tout déclenché et qui m’a donné le goût… Si ce premier mois s’était mal passé, je n’aurais plus jamais commenté de nouveau. Ça s’est tellement bien passé avec Christophe Josse, les dirigeants d’M6, que j’y suis resté, et j’y ai pris goût. Si j’ai l’impression de dégager cette image de mec en dilettante, à la cool ? Je l’ai, mais je le suis. Je suis bien comme ça, et je ne voyais pas aller commenter un match en étant serré, costar cravate… Je ne suis pas là-dedans, je n’ai jamais été là-dedans, je ne suis pas dans le paraître, dans l’image, dans l’ego. Je n’ai pas d’ego. A l’époque, j’avais les cheveux longs et la barbe, on a toujours pensé que je jouais un rôle. Non, je gardais les cheveux longs parce que je perdais mes cheveux donc j’essayais de camoufler ça, et la barbe c’était parce qu’à chaque fois que je me rasais, j’avais des petits boutons. Je n’allais pas me trimbaler avec des boutons plein la gueule… C’était le truc le plus pratique, le plus simple, il n’y avait pas de look, de truc recherché. J’ai eu ma période où j’ai voulu faire comme les autres, ça m’a vite gonflé, des fringues… J’ai envie d’être bien dans ma tête, bien dans ma peau, bien avec les gens que j’aime. Pour moi, ce n’était pas important ».