Florian Brunet : “Pey-Berland est en face de la mairie, oui, mais ce n’est pas vraiment ce qui a motivé ce choix. Après, si on peut mettre un petit coup de pression à Nicolas Florian, on le fera”

    Dans Le Talk de WG, Florian Brunet, porte parole des Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, a expliqué ce que le groupe attendait en priorité, à savoir changer l’équipe dirigeante.

    “En toute sincérité, quand on a pensé à Pey-Berland, on n’a pas forcément pensé à la mairie. Après, évidemment, la pression sur la mairie, on la met depuis le début, sur l’ensemble des personnages politiques. C’est leur rôle de protéger le patrimoine de la ville donc nous, il nous semble tout à fait logique d’interpeller les politiques. Alors les politiques ont mauvaise presse, mauvaise réputation, c’est le monde d’aujourd’hui. Mais toujours est-il qu’ils sont en charge des affaires de la cité et qu’ils sont en charge de protéger le patrimoine. Ça nous a toujours semblé logique de les interpeller. Après, le rassemblement en lui-même, Pey-Berland est en face de la mairie, oui, mais ce n’est pas vraiment, ce qui a motivé ce choix-là. C’est une grande place avant tout, une place symbolique de Bordeaux, elle est très grande donc on va pouvoir se rassembler sans qu’il n’y ait de problèmes. C’est avant tout ça. Maintenant, effectivement, si on peut mettre un petit coup de pression à Nicolas Florian, on le fera. Mais bon, Nicolas Florian, on lui met la pression depuis très longtemps. On répète que c’est lui qui a soutenu le projet depuis le départ, avec Alain Juppé. On l’alerte constamment en disant « impliquez-vous » parce que le jour où il y aura un véritable accident industriel, où les Girondins vont être en cessation de paiement, où on va se retrouver en Ligue 2, vous serez forcément mêlé à cela. Et vous serez forcément responsable de ça aussi. On essaie d’intervenir pour que ça ne se passe pas. On n’oublie pas que Nicolas Florian, avec Alain Juppé, nous a vendu ce projet. Comme Nicolas de Tavernost. On nous dit qu’on n’en veut pas à M6, mais bien sûr qu’on en veut à M6. Nicolas de Tavernost, quand il est parti, la dernière fois qu’on l’a vu au Haillan, je peux vous dire que les murs ont tremblé et qu’on lui a dit notre façon de penser. Et on n’a jamais fait de cadeaux à M6 du temps où ils étaient là, jamais. Mais on travaillait en bonne intelligence, chacun dans son rôle. Tout le monde est responsable et bien évidemment que M6 est grandement responsable. La mairie est grandement responsable et à un moment donné, il faut que tout le monde assume ses responsabilités et essaie d’intervenir dans ce dossier”.

    Retranscription Girondins4Ever