Marc Planus : “La veille, on annule ce RDV avec les anciens : ‘les municipales s’en mêlent, on va attendre’. On est juste là pour essayer que ça ne soit pas Pompéi le jour où ils partiront…”

Pour GoldFM-Sud Ouest, Marc Planus, est longuement revenu sur les rendez-vous entre les anciens joueurs des Girondins de Bordeaux et Frédéric Longuépée, comme celui du 2 décembre. Il devait également en avoir un autre vendredi dernier, qui a finalement été annulé au dernier moment.
“Il y en a eu une discussion. Parce que le lendemain il m’a gentiment invité à un déjeuner pour que l’on ne parle que tous les deux, parce qu’il avait vu que j’étais le plus incisif. Effectivement les autres joueurs qui sont certains des salariés, ou les anciens du club qui sont encore un peu là, ils ne peuvent pas parler. Et c’est ce que je lui ai dit ! ‘Monsieur Longuépée, vous avez vu lors de la réunion, qui a parlé ? Il me dit, ‘tu as a été l’un des seuls’. Je lui ai dit ‘oui, j’ai été l’un des seuls, pourquoi ? Parce que j’ai la liberté de pouvoir parler ! Regardez vos salariés, le climat que vous avez installé dans ce club ! C’est vous qui l’avez installé !’. Alors oui, il y a GACP qui est venu au départ… Aujourd’hui, on est le 23 juin. Ce que je dis là, j’aurais dû le dire vendredi et j’aurais préféré le dire en face devant tout le monde, pas par des médias interposés. On n’a pas eu l’occasion. Après, moi, je ne serai plus trop sur Bordeaux, donc je préfère le faire maintenant. C’est incompréhensible qu’on en soit arrivé là. C’est incompréhensible ! Je pensais sincèrement que le rendez-vous qu’ils avaient essayé de faire pour avoir un clan d’anciens joueurs, je pensais sincèrement qu’il allait servir à quelque chose. Et quand je regarde le constat aujourd’hui, six mois après, rien n’a été fait. Alors après, c’est sûr, ce n’est pas Marc Planus qui va dicter ce que doit faire un Président aux Girondins. Bien entendu, je ne suis pas légitime pour ça. Moi aujourd’hui, je parle en tant que bordelais, en tant que Girondin, en tant qu’amoureux de ce club, parce que moi c’est ma deuxième famille et je ne pourrais pas m’en détacher de ça, c’est comme ça ! Je suis affilié aux Girondins et toute ma vie je serai affilié aux Girondins. Je n’essaye pas de m’en détacher. Quand j’ai parlé à cette réunion, je lui ai dit ‘moi je n’attends rien de vous, mais par contre écoutez ce que l’on a à vous dire’. Et sincèrement, six mois après, quand vous faites le constat, vous vous dites que c’était une réunion comme pour la Normandie avec les anciens combattants. Il faut le faire parce qu’il fallait le faire. On devait avoir cette réunion vendredi, il y a des anciens qui m’ont appelé deux jours avant en me disant ‘Marc, est-ce que ça vaut le coup d’y aller sincèrement ?’. Je les ai convaincus de leur dire, ‘venez, venez une dernière fois et si vraiment il n’y a plus rien on passera à autre chose’. J’ai essayé de les convaincre à venir, sauf que la veille on nous a dit ‘bon, les municipales s’en mêlent, on va attendre un petit peu…’. Mais nous, nous n’étions pas là pour faire de la politique ! On était là juste pour les conseiller, pour les aider, pour essayer que ça ne soit pas Pompéi le jour où ils quitteront ce club parce que c’est ce qui me fait le plus peur.