Nicolas Florian : “Je suis déjà sollicité par des repreneurs et je ne me fais pas de soucis sur l’avenir des Girondins. Si King Street s’en va, dès le lendemain, j’aurais plusieurs propositions”

Lors du débat de ce soir pour les municipales, Nicolas Florian a traité du sujet des Girondins de Bordeaux. Voici ce qu’il a déclaré.
« Les Girondins ? Ça me fait beaucoup de peine. M. Bez m’a fait vibrer à l’époque de Giresse, de Tigana, d’Aimé Jacquet… Ça a peut-être mal terminé mais la demi-finale contre la Juventus, j’y étais et j’avais des larmes dans les yeux car j’étais gamin à l’époque. Les Girondins, ça appartient à la ville. Donc ça me fait beaucoup de peine. On sort d’une crise sanitaire qui a fait 30000 morts en France, une crise alimentaire et une crise sociale et économique donc je pense qu’on peut attendre le lendemain des élections pour traiter le sujet. Et je le traiterai le lendemain des élections. J’ai écrit à King Street, je les ai invités et je les convoque. Ils seront convoqués la semaine prochaine avec tous les acteurs. Il y a un problème de gouvernance dans ce club. Je ne suis pas actionnaire. Je ne réclame pas des têtes car je ne suis pas coupeur de têtes. Je vais convoquer tout ce petit monde. Il y a ce sujet des fonds de pension avec cette espèce de dégradation… Il y a un sujet sur la financiarisation du modèle sportif qu’on ne retrouve pas dans le rugby. Dans le football, il y a un enjeu européen et national et il faut que les pouvoirs publics s’en saisissent, d’avoir ces fonds vautours qui viennent faire de la spéculation pour après repartir. Je demande à King Street des engagements précis. Où ils restent dans la durée et on s’organise ensemble. Où ils s’en vont et on trouvera un repreneur. Je suis déjà sollicité par des repreneurs et je ne me fais pas de soucis sur l’avenir des Girondins. Si King Street s’en va, dès le lendemain, j’aurai plusieurs propositions sur mon bureau et je les ai déjà eues pour reprendre le club dans de bonnes conditions ».