Fabrice Abriel : “Il a choisi de préserver certains joueurs de son équipe type, et nous, à 250% dans les têtes… Il aurait fallu aussi que Bordeaux soit à 250%”

    Fabrice Abriel est revenu sur la finale de la Coupe de la Ligue 2010, perdue par les Girondins de Bordeaux face à Marseille, qui a marqué le passage de témoin entre les deux clubs, Marseille terminant champion et Bordeaux terminant 6ème au championnat. « Il n’y a pas eu forcément le résultat escompté en fin de saison les années précédentes. Je pense à la saison avec Éric Gerets, où ils finissent derrière Bordeaux… Il y a eu des finales perdues aussi. C’est toute cette attente qui a fait que les supporters et le club se sont libérés dans un engouement, qui était une simple Coupe de la Ligue. C’était une belle saison, et ça nous a emmenés sur le doublé. On était à trois points de Bordeaux avec deux matches en retard. Quand on a remporté nos deux matches en retard, on est repassés devant et après on y est resté […] On a senti dans les choix de Laurent Blanc, d’aligner cette équipe sur cette finale. Il a choisi de préserver certains joueurs de son équipe type, et nous, à 250% dans les têtes… Il aurait fallu aussi que Bordeaux soit à 250%. En plus, on avait de notre côté Souleymane Diawara qui avait fait le doublé l’année d’avant avec Bordeaux. Cette finale, quand on arrive sur le terrain, on sait que c’est pour nous. Il n’y a pas eu de réaction quand on chambrait Alou Diarra en avant-match, il a souri, mais ce n’était pas un sourire serein. Là, on s’est dit ‘ah ouais d’accord, c’est bon’ ».