Dans L’Equipe, Jean-Louis Gasset s’est livré, en parallèle de sa première conférence de presse Ligue 1. Le nouveau coach bordelais a expliqué pourquoi il avait replongé dans le métier, alors qu’il avait d’autres opportunités.

“Déjà, le fait d’avoir retrouvé le peps. Le métier d’entraîneur est usant. J’ai fini fatigué à Saint-Étienne. Je me disais : “T’es au bout du rouleau, tu ne peux plus enchaîner les matches”. Mais après une année sabbatique, je suis tout neuf. Et je ne sais faire qu’une chose dans la vie : du foot. Il me fallait un nouveau challenge, sans la pression du match. J’en cherchais un de moins stressant, car la santé, c’est le plus important. J’avais des propositions, dont une comme consultant sur une chaîne de télévision. Et puis, Frédéric, que je connaissais du Paris-SG, m’a téléphoné, juste pour savoir si un projet difficile pouvait m’intéresser. Si ce n’est pas Bordeaux, je dis non direct. Là, je lui ai dit de me rappeler le jour où le poste serait vacant. Cela ne se fait pas de discuter quand un entraîneur est encore en poste. C’est ce qu’il a fait, et je lui ai dit oui, car la situation de Bordeaux, avec qui j’ai gagné mes premiers titres, me dérangeait. J’ai toujours cru au destin. Il était donc écrit que je reviendrais. Et puis, en fin de compte, la réponse du match me manque. En tribune, je me mets dans la tête des deux entraîneurs et mon cerveau bouillonne. Comment doivent-ils s’y prendre pour gagner ?”.