Luc Dayan : “Il faut essayer de comprendre la mentalité, l’histoire du club, et faire en sorte que le club renaisse mais en conformité avec les attentes des supporters et des partenaires”

    Luc Dayan, spécialiste des rachats de clubs de football, a été interrogé par Hit West et Ouest France sur l’avenir et un éventuel rachat du FC Nantes, livrant des mots qui vont résonner chez tous les supporters des Girondins de Bordeaux.

    « C’est bien qu’un club soit rentable, cela veut dire qu’il est solide et qu’il est bien géré. Peu importe que l’actionnaire soit un fonds de pension, un Etat du Golfe, ou un entrepreneur français, ou même une association de supporters. Pour les fonds d’investissement, les expériences récentes n’ont pas été terribles. Bordeaux, actuellement, est en difficulté. C’est un fonds d’investissement qui est propriétaire. Il ne faut pas avoir d’a priori sur la nature d’un éventuel repreneur, c’est plus sur sa capacité à comprendre l’environnement, à comprendre le football, à s’intégrer dans un environnement. Il faut essayer de comprendre la mentalité, l’histoire du club, et faire en sorte que le club renaisse mais en conformité avec les attentes des supporters et des partenaires. C’est plus dans la méthode que dans la nature de l’actionnariat qu’il faut être attentif. C’est sûr que quand vous avez des actionnaires du cru, ils connaissent mieux le club, son histoire, son style de jeu, les médias environnants, que des gens qui viennent de l’extérieur […] Bien sûr que Nantes est un club attractif. En France, quand vous regardez les clubs populaires, avec une assise régionale forte, pour qui il y a une histoire, des infrastructures, il n’y en a pas tant que ça. Il doit y en avoir une dizaine, une douzaine. Le FC Nantes fait partie des 10-12 gros clubs français dans une certaine catégorie dans laquelle je mets Bordeaux, Nice, même Lille. Nantes, évidemment peut être un club attirant pour des gens qui s’intéressent à la gestion d’un club de football ».

    Retranscription Girondins4Ever