Florian Brunet : “A quel moment on va les respecter, les écouter ? Qu’enfin on nous montre du respect, et qu’enfin cette personne qui suscite tant de haine nous laisse en paix”

    Photo Clément Carpentier

    Florian Brunet, après la manifestation cet après-midi, s’est présenté devant la presse afin de faire un bilan des messages que le groupe voulait faire passer aux Girondins de Bordeaux.

    « La colère s’est amplifiée depuis deux ans avec la présence de Frédéric Longuépée. J’espère qu’aujourd’hui, c’est plutôt la fin de sa récrée qu’on a sifflée. Il doit cesser d’humilier le peuple bordelais, il doit cesser son œuvre de destruction de ce club légendaire. Dans les jours et les heures qui viennent, la première chose qui doit se passer, c’est son départ. Dire que King Street ce sont des voyous, on le sait tous, on prévient depuis trois ans. Mais de toute façon, ça ne les intéresse pas, ils ont lâché le club. Maintenant, le club redevient notre bien à tous, il n’y a plus de propriétaire, et il va falloir en retrouver un autre. Le peuple Girondins doit commencer à retrouver son club, et pour ça, il faut que Frédéric Longuépée s’en aille. Hier encore, il était aux côtés de l’équipe, alors que Jean-Louis Gasset avait quitté le Haillan pour fuir les ondes négatives qu’il balance par son unique présence. Comme une énième provocation il était près de l’équipe hier. Ce cinéma a assez duré, il faut qu’il parte. Il y a un vrai risque sportif. Il va falloir au repreneur entre 80 et 100M€, entre l’endettement et relancer la machine. Personne ne les mettra si on est en Ligue 2. Donc l’urgence est de se sauver, il n’y en a pas d’autres. Pour se sauver, Frédéric Longuépée doit s’en aller au plus vite, que nous puissions nous retrouver tout au long de notre équipe, que l’union sacrée soit une réalité. Et ensuite, il est complètement inconcevable qu’il continue de gérer les affaires courantes, qu’il travaille avec le mandataire pour négocier avec les créanciers. Et enfin, le peuple Girondins est exemplaire de part son attitude. Quand va-t-on écouter ces gens-là ? Ils n’ont rien cassé, mais ils s’expriment, ils argumentent. Ils avaient vu ce que personne n’avait vu. A quel moment on va les respecter, les écouter ? Faut-il casser ? Nous ne voulons pas en arriver là, mais qu’enfin on nous montre du respect, et qu’enfin cette personne qui suscite tant de haine nous laisse en paix ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Merci à Bastien pour l’audio 😉