Pierre Hurmic : “Notre club fait partie de notre patrimoine immatériel, et a besoin de tous les soutiens pour passer tous les moments difficiles qu’il traverse”
Lors du conseil municipal d’hier, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, s’est exprimé sur le comité qu’il a mis en place concernant l’avenir des Girondins de Bordeaux, en omettant d’y convier les supporters bordelais.
« C’est toujours un peu arbitraire, mais ce sont des personnes avec qui on était en contact, et qui nous ont fait part de leur inquiétude quant à l’avenir des Girondins de Bordeaux. Nous avons souhaité les réunir en vue de ce comité de soutien et de vigilance. Il ne faut pas qu’on choisisse le plus disant (repreneur, ndlr), un fonds de pension, au motif que l’argent soit sur la table. Nous souhaitons que le choix du repreneur s’opère sur d’autres critères, et qu’il soit porteur d’un vrai projet sportif, et d’un nouveau mode de gouvernance du club. Nous partageons l’idée qu’un modèle sportif nouveau doit émerger. Je pense qu’on peut partager l’idée que l’heure est grave et qu’il faut vraiment se manifester massivement, pour donner du sens à ce que doit être notre vigilance pour la reprise de notre club. Notre club fait partie de notre patrimoine immatériel, et a besoin de tous les soutiens pour passer tous les moments difficiles qu’il traverse ».
Il est également revenu sur le terme d’acteur local concernant le repreneur. « Il ne faut pas insulter l’avenir. Mais on souhaite que les acteurs locaux soient associés à cette reprise. Le monde du vin par exemple a pris position. Le monde du vin a envie d’être associé à tout projet de reprise ».
Enfin, il parla tout de même – un peu – des supporters, avec sa ligne de conduite du moment concernant les “socios”, qui se sont transformés depuis quelques jours en “un nouveau mode de gouvernance”. « Cela fait déjà plusieurs mois que nous réfléchissons sur une formule permettant d’associer davantage les supporters, quels qu’ils soient, à la gouvernance du club. Il y a le modèle socios, qui n’est pas le modèle unique. Nous travaillons actuellement avec l’université de Limoges, avec un institut performant sur ce terrain-là. On travaille sur cette formule d’association ».