[J21] L’analyse complète de Rennes-Bordeaux (Analyse, Tops, Flops, notes, stats, feuille de match, résumé vidéo)

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

    Comment parler de football ?

    Toute la semaine, des « grandes décisions » ont été prises. Paul Baysse, un joueur irréprochable et amoureux du club, est reversé dans un loft alors qu’il revient de 6 mois de blessure. Tout le monde a oublié qu’il a joué contre Lens, un match décisif l’année dernière, avec une rupture des ligaments croisés ?! Comment un acte fondateur comme celui-ci peut-il être bafoué d’un revers de main 6 mois plus tard par une nouvelle direction qui « souhaitait remettre l’institution au centre de son projet » ? En même temps, il connait déjà le loft à Bordeaux, il l’a déjà connu en 2019 avant de revenir avec un état d’esprit irréprochable. On pensait qu’il pouvait par son retour, sa hargne, son vécu apporter un peu de stabilité à une défense passoire.

    Mais non, il faut trouver des boucs émissaires après la perte de notre invincibilité contre Marseille, surtout ne pas trop en parler et étouffer ce moment compliqué par des mesures incompréhensibles pour les supporters mais aussi pour les joueurs qu’ils soient concernés ou non.

    Car dimanche, ils ont lâché leur coach, une équipe incapable dans les 30 premières minutes de dépasser la ligne médiane. Ils peuvent s’estimer heureux car le score est flatteur si on comptabilise le nombre de situations dangereuses et la maladresse, dans un premier temps, des attaquants rennais.

    Laurent Koscielny, même en dedans, ne mérite pas de voir Edson Mexer sur le terrain représentait le « vent nouveau » prôné par une direction trop souvent épargnée depuis le début de la saison.

    Vouloir taper du poing sur la table pour une direction est légitime mais la manière, la justesse de ces actions et le timing sont primordiaux. La rentrée de Josh Maja (blacklisté) à 10 minutes de la fin alors qu’on se passe d’Otávio (au moment où Junior Onana est à la CAN) est incompréhensible. Comme la mise à l’écart depuis plusieurs mois de Samuel Kalu ou de Gideon Mensah devant les prestations de Javairô Dilrosun, Rémi Oudin ou Ricardo Mangas.

    Vladimir Petkovic est tranquille… finalement !

    Sa réaction à chaud ne donnait en aucun cas le sentiment du chaos que nous venions de voir. Il reste « combattif », on ne peut pas « descendre plus bas »…

    Mais de qui se moque t-on ? 3 victoires en 21 matchs, 52 buts encaissés. Plus aucun but marqué depuis la reprise en janvier. Pas d’évolution dans le jeu même pire ! Que faut-il de plus ? On sent qu’il a de bons avocats derrière, il assume sans s’inquiéter mais pourquoi il serait inquiet, encore 2 ou 3 matchs comme aujourd’hui et il touchera une somme rondelette pour préparer s’il le souhaite une pré-retraite dans le luxe et l’abondance. Ah, si la faute professionnelle après plusieurs productions indignes existaient, Vladimir Petkovic ainsi que bon nombre de joueurs pourraient être licenciés sans passer par la case indemnité.

    Une direction « lâchée » par ses joueurs

    Derrière un coach abandonné se cache peut-être également une équipe qui a démissionné du projet bordelais, fatiguée comme Benoît Costil par le manque d’ambitions, par le manque de structures, par les crises incessantes.

    Nous ne parlons plus de football car toute la semaine on ne parle plus du jeu alors comment pourrait-il être présent le samedi ou le dimanche quand le terrain reprend ses droits ?

    Ce résultat de dimanche marque l’échec total de la communication de Gérard Lopez. On devait nous emmener ailleurs de GAPC, de King Street et pourtant les fantômes de ces derniers ont ressurgi au Roazhon Park.

    Les notes

    Costil : 0
    Pembélé : 0
    Mexer : 0
    Gregersen : 0
    Mangas : 0
    Lacoux : 0
    Sissokho : 0
    Adli : 0
    Oudin : 0
    Niang : 0
    Hwang : 0
    Petkovic : 0

    Flops à tous les étages

    Quand nous avons aucun plan de jeu, aucune continuité depuis le match à Lille, aucune cohérence dans ses choix (faire jouer Edson Mexer par exemple alors qu’il est en instance de départ depuis un an) ou se passer d’Alberth Elis (Blessé mais qui rentre 30 minutes alors que le match est plié)).

    10 joueurs absents à Rennes et pourtant Bruno Génésio arrive à faire jouer son équipe.

    Vladimir Petkovic doit être débarqué et vite, ce n’est plus supportable. Aucun plan de jeu, aucune logique, aucune rébellion. Place à la hargne.

    Les joueurs sont aussi responsables, bien entendu, pas d’impact (à part Issouf Sissokho), pas d’idée, de mouvement, de jeu et quelle lenteur dans toutes les transitions. Tout le monde s’est caché alors que de nouveaux hommes forts devaient apparaître pour remplacer notre ancien capitaine qui doit bien « rigoler » devant sa télévision cet après-midi. Tout le loft doit bien rire également. Rien, nous n’avons rien de positif à mettre en avant aujourd’hui.

    Une honte pour notre club, pour notre image et un immense camouflé par rapport à tous les choix de la semaine.

    Les statistiques

    Image

    Feuille de match

    STADE RENNAIS FC 6-0 BORDEAUX (score à la mi-temps : 2-0)
    Ligue 1 – 21e journée
    Dimanche 16 janvier 2022 à 13h00
    Roazhon Park
    Affluence : 4 951 spectateurs
    Arbitre : Benoit Dechepy
    Buts : Terrier (33e), Bourigeaud (43e), Laborde (60e), Truffert (68e), Guirassy (89e, 90+1e)
    Avertissements : Sissokho (38e, 48e), Adli (48e), Meling (60e)
    Expulsion : Sissokho (48e)
    Stade Rennais FC : Alemdar – Assignon, Omari, Badé, Meling (65e, Truffert) – Bourigeaud (86e, Diouf), Martin (75e, Guirassy), Santamaria, Doku (86e, Tel) – Laborde, Terrier (65e, Majer)
    Entraîneur : Bruno Genesio.
    Bordeaux : Costil – Pembele (70e, Kwateng) , Mexer, Gregersen, Mangas – Lacoux (58e, Fransergio), Sissokho, Adli – Oudin (70e, Dilrosun), Hwang (82e, Maja), Niang (58e, Elis)
    Entraîneur : Vladimir Petkovic.

    Le résumé vidéo