Ludovic Obraniak dénonce les choix d’entraineur de Vladimir Petkovic lors de Reims-Bordeaux (Medioub, Ignatenko, Pembélé…)
Actuel entraineur du Touquet, et en apprentissage dans ce nouveau métier pour lui, Ludovic Obraniak s’est exprimé sur les choix de l’actuel coach des Girondins de Bordeaux lors de ce match face au Stade de Reims. A commencer par le non-remplacement d’Abdeljalil Medioub en seconde période, qui perdait pied.
« Pas sûr que Medioub ait marqué des points sur ce match. Il a été fautif à plusieurs reprises […] Il aurait aussi fallu rendre service à Medioub et le sortir, c’était un naufrage complet… Ce n’est pas lui rendre service que de le laisser sur le terrain ».
Il dénonça également l’entrée de Danylo Ignatenko, notamment connaissant le profil du nouveau milieu de terrain bordelais, vis-à-vis des conditions de ce match.
« C’est au niveau de la cheville, c’est rouge. Mais est-ce vraiment judicieux de la part de Vladimir Petkovic, de faire rentrer ce garçon-là dans ces conditions-là. Sachant que c’est un garçon qui a le tempérament et le sang chaud… Est-ce que c’est le moment ?! ».
Puis, Vladimir Petkovic sortit Timothée Pembélé…
« Là aussi, il fait sortir Pembélé, c’est le seul qui rattrape les coups, qui va vite, qui essaye d’impulser sur son coté, et c’est lui qui sort… Vladimir Petkovic a surement des arguments, mais c’est vrai que c’est difficilement compréhensible. Faire rentrer des nouvelles recrues à 4-0, surtout connaissant le tempérament d’Ignatenko… Laisser Medioub sur le terrain… Il avait aussi la possibilité de changer de système… Il y avait la possibilité d’associer Niang et Hwang sur un 4-4-2 pour qu’ils soient plus proches, pourquoi pas… Je suis un jeune entraineur, il se peut que je raconte n’importe quoi aussi… ».
Pour Ludovic Obraniak, Vladimir Petkovic n’a plus à être l’entraineur des Girondins de Bordeaux désormais.
« C’est la douche froide pour les supporters des Girondins, qui s’attendaient à un petit rayon de soleil. Il y a un cyclone qui est passé… Gérard Lopez avait déjà monté le ton à Rennes. Pour moi, au-delà des arrivées, il faut quelque chose qui catalyse, et qui soit comme un déclic. Je ne crois pas que Vladimir Petkovic soit l’homme de la situation, clairement. On ne va pas se mentir, quand tu prends 6-0, 5-0… C’est que les joueurs ne répondent plus. Les joueurs ont une grande part de responsabilité, aussi ».