Christophe Monzie : “Espérons que ce ne sera pas rédhibitoire au moment du jugement dernier”
Sur ARL, Christophe Monzie a insisté sur le fait qu’en ayant pris autant de buts depuis le début de la saison, c’est comme si les Girondins de Bordeaux avaient un point de moins.
« Aucune équipe cette saison n’a lâché autant de points que Bordeaux : 23 points. Dans ce genre de configuration. Il va falloir que ça, un jour, ça cesse. Parce que cela, à travers les matches, cela perdure, bien qu’on ait changé l’entraineur, les joueurs… Il y a toujours un peu ce talon d’Achille qui m’embarrasse beaucoup. Dans la qualité et le volume de jeu, le milieu de terrain est beaucoup plus équilibré, Josuha Guilavogui a encore ratissé beaucoup de ballons. Il faut que Yacine Adli se remette dans la forme qui était la sienne en novembre-décembre, parce qu’il a un peu de mal depuis le début d’année. Cela fait plusieurs matches qu’il n’a pas le rendement que l’on peut attendre de lui, et ceci explique peut-être cela. Mais on est sur la voie du renouveau, et surtout on n’est pas décroché. Quatre équipes se tiennent en un point, mais on se rend bien compte du goal-average que l’on traine comme une croix, et qui est le fruit des très nombreuses taules qu’on a prises cette année. On se doutait bien qu’avec une différence de -25, cela équivaudrait à -1 point. Le maintien se jouera dans la configuration qui est la nôtre aujourd’hui. Il y aura trois ou quatre équipes qui se tiendront en un point à la dernière journée, et si d’ici là on n’a pas rectifié le tir par quelques victoires amples, chose qu’on n’a jamais pu faire cette saison, le goal-average fera comme si on a un point de moins face à ces équipes. Espérons que ce ne sera pas rédhibitoire au moment du jugement dernier ».
Le FCGB devra d’abord passer par Troyes dimanche.
« Ils ne sont pas très bien les troyens, mais ils ne sont pas morts. La preuve, ils sortaient de deux grosses taules, 4-1 et 5-1, mais ils se sont battus contre Marseille et ont arraché l’égalisation par Yoann Touzghar à la 90ème minute, alors que l’OM menait depuis un penalty. Ils ne sont pas morts. Ils n’avancent pas vite. C’est l’une des rares équipes où on a été gagner au match aller, non sans peine d’ailleurs, puisqu’on avait pris une tête sur la barre. On a gagné deux fois à l’extérieur cette saison, à Saint-Etienne et à Troyes. Il faut quand même quelque part rentabiliser la chose en remettant le couvert à la maison. Ça ne servira à rien sinon d’avoir gagné au Stade de l’Aube… ».