Josuha Guilavogui : “Les experts du football peuvent nous voir déjà morts et enterrés, mais ce n’est pas le cas. Je suis sûr qu’on va s’en sortir”

Sur ARL, le capitaine des Girondins de Bordeaux, Josuha Guilavogui, a expliqué que si tout le monde voyait le club filer tout droit en Ligue 2, ce n’était pas encore le cas. Le milieu de terrain pense qu’une fois que Bordeaux aura entamé une dynamique, l’équipe sera décoincée.
« Je sais, j’en suis sûr et j’en suis persuadé, qu’on va grandir dans cet aspect-là, et on va inverser les choses. A l’heure d’aujourd’hui, c’est sûr que la situation est très difficile, mais on n’est pas lâché. Les équipes devant nous ont eu leur période de bons résultats, Saint-Etienne a fait de très bons résultats, Clermont est allé gagner à Marseille, Troyes est venu s’imposer ici. Ils ont déjà eu leur rythme de croisière, nous on ne l’a pas encore et on n’est qu’à trois points. Rien n’est encore joué, et il nous faut cette victoire parce que le seul remède pour une équipe blessée, c’est la victoire. Ça va commencer le plus tôt possible. Je sais que personne ne nous voit nous imposer à Paris, ce sera très dur, mais on va y aller, on va tout donner, et si c’est un point ce sera déjà un point de pris. Tous les points seront bons à prendre. On voulait être forts à domicile, on voulait se montrer invincible, et on a échoué à la première marche. Il va falloir aller récupérer les points là où personne ne nous attend ».
« Vu la dernière dynamique qu’on a, c’est sûr que les experts du football peuvent nous voir déjà morts et enterrés, mais ce n’est pas le cas. Il y a encore 11 matches, 33 points à prendre, et je suis sûr qu’on va s’en sortir, parce que sinon ça ne sert à rien de continuer, et autant aller à Paris avec les U19… On ne va pas choisir nos matches, on ne peut pas dans notre situation. Il en reste 11 et on va s’en sortir, j’en suis sûr, on est positifs. Le plus important est d’apprendre de nos erreurs. Malheureusement, à chaque match, et c’est pour ça qu’on est dans cette situation-là, c’est qu’il y a toujours des trucs à gommer. Contre Monaco on a bien commencé et après dans l’utilisation du ballon ça n’a pas été bon. A Clermont, on a mal négocié nos transitions. On ne peut pas en un claquement de doigts être une autre équipe, ça passe par le travail au quotidien, en gommant nos défauts et en améliorant nos points forts. On n’a pas encore trouvé cette dynamique et quand on va la trouver, je suis sûr qu’on va ramener des points et des victoires »