David Guion : “Je me sens totalement Girondin. Je m’attendais à un bon club français, pas à une identité aussi forte”

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport

    Dans Sud Ouest, David Guion a rejoint le constat de bon nombre de supporters : les joueurs des Girondins de Bordeaux n’ont pas encore pris conscience de la situation du club, mais il y travaille. Le coach bordelais a, comme dans L’Equipe, évoqué le mental de ses joueurs. Il assure cependant qu’il n’ont pas lâché mentalement, et qu’au contraire, ils sont “tournés vers le projet”. David Guion a aussi désigné quatre leaders que sont Marcelo, Josuha Guilavogui, Jimmy Briand et Benoit Costil. Il leur demande, à eux comme aux autres, de s’engueuler et d’être exigeants entre eux, refusant de croire qu’il n’ait, dans ce groupe “qui vit bien et qui s’entend bien”, “que des agneaux”. 

    David Guion a surtout avoué avoir suivi les Girondins de Bordeaux depuis l’été dernier, au moment où il aurait pu rejoindre le FCGB en lieu et place de Vladimir Petkovic. “En toute honnêteté, je suivais le club car j’aurais aimé y rebondir après Reims. J’ai suivi l’équipe et je regardais ses matchs pendant mes six mois d’inactivité donc je connaissais assez bien l’effectif, et je trouvais que les renforts du mercato de janvier étaient les bons, et aux bons postes”.

    Il prit la mesure de l’importance d’un club comme les Girondins de Bordeaux dans la vie des supporters. Une dimension qu’il n’avait pas forcément saisie en observant le club de l’extérieur.

    “J’avais une bonne image du club. Maintenant que je suis à l’intérieur, je suis complètement convaincu. Je me sens totalement Girondin, je m’investis sept jours sur sept. La gouvernance est claire, le président est ambitieux, le club est très professionnel et porté par un environnement et des supporters merveilleux, pour qui les Girondins sont presque leur vie. J’ai très vite compris la responsabilité qui est la mienne, vis-à-vis d’eux, de la région, des salariés. Je m’attendais à un bon club français, pas à une identité aussi forte”.