Florian Brunet : “Dès novembre, on a très rapidement compris qu’il fallait qu’on ait une vision à moyen terme, et comme toute personne qui gère une entreprise, il a le devoir d’envisager le pire”

    Sur Girondins Analyse, Florian Brunet a une nouvelle fois confirmé que Gérard Lopez serait là si les Girondins de Bordeaux descendaient en Ligue 2. Il s’agit d’ailleurs d’une demande qui avait été faite depuis des mois par les Ultramarines.

    « Notre boulot a été d’attiser cette flamme, et après une des premières choses que je lui ai dite à Gérard Lopez, c’est : ‘Bordeaux ce n’est pas Lille, le capital émotion ici est tout autre’. Il s’en est très rapidement rendu compte à travers l’accueil du bus, par la manifestation qu’on a faite pour Marseille, à travers nos tifos, nos déplacements… Cette flamme est bien présente, il s’est accaparé le club. Dès novembre, on a très rapidement compris qu’il fallait qu’on ait une vision à moyen terme, et comme toute personne qui gère une entreprise, il a le devoir d’envisager le pire. C’est un câblage que tout chef d’entreprise doit avoir, et cela fait partie de sa mentalité. Dès novembre, on avait besoin d’entendre que c’était le cas, et que les engagements à ce niveau-là seraient très clairs. On lui a aussi dit que c’était très important qu’il le répète d’une manière forte. En termes de com’, je pense qu’il l’a fait intelligemment parce que l’obligation d’abord est de se battre… Tout en l’envisageant, il ne faut pas l’envisager : pour l’instant, il faut croire en ce maintien, qui est tout à fait possible. Les raisons d’espérer, elles existent : la première demi-heure contre Strasbourg, les 40 minutes de Metz, les bons moments contre Lille et Lyon… Pour l’instant, la mayonnaise ne prend pas. Je salue les partenaires qui ont fait un bon travail cette semaine. Je sais que les salariés ont fait des choses intéressantes cette semaine. Nous, on l’a fait le week-end dernier, et on le fait au stade. On sent quand même une mobilisation générale, et maintenant, c’est une question de mental. Il faut que dans la tête tout le monde ait conscience de la chose. Les gens qui sont là depuis un peu plus longtemps, les ‘locaux’, doivent jouer un rôle très important là-dedans. On ne va pas le faire pour eux. Nous, on crée l’ambiance autour pour les aider. Notre boulot à tous c’est d’aller au stade. Pensez à tous les moments de bonheur que nous ont apportés les Girondins de Bordeaux. Si vous ne le faites pas pour les joueurs, faites-le par respect pour ces moments-là ».

    Retranscription Girondins4Ever