Nicolas Paolorsi : “Ils envisagent désormais assez sérieusement de rester en Ligue 2”

Nicolas Paolorsi, journaliste RMC, a décri comment était née la relation entre le principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, les Ultramarines, et le Président du club, Gérard Lopez.
« En ce qui concerne la relation entre Gérard Lopez et ses supporters, il faut savoir que quand Gérard Lopez est arrivé, il y avait un contexte délétère et catastrophique, avec Frédéric Longuépée. C’était une fracture totale, avec plus aucune communication, et c’était le combat des Ultramarines qu’on a d’ailleurs plutôt bien exposé sur RMC en leur donnant la parole, contre l’ancienne direction qui était complètement à la rue. Il faut le dire, Frédéric Longuépée n’avait pas les épaules pour être Président des Girondins de Bordeaux. Dès que Gérard Lopez est arrivé, la première chose a été de renouer ce lien avec les Ultras. Même avant de reprendre le club, la première chose a été de se rapprocher des Ultras. Ils se sont rapprochés aussi des influenceurs, de la communauté bordelaise, il y avait un vrai engouement autour du projet Gérard Lopez. Sur la candidature, il y avait un véritable enthousiasme. Du coup, tout au long de la saison, il y a eu ce relationnel un peu fusionnel entre Gérard Lopez et les supporters bordelais, et particulièrement les Ultramarines. Je rappelle que les Girondins et Gérard Lopez, avaient budgété la 8ème position quand même. Ils se sont rendus compte que finalement la saison était assez catastrophique. Ils ont toujours maintenu ce lien. On voyait que les supporters prenaient de plus en plus de poids dans les décisions, que la direction ne s’est jamais opposée à ces Ultramarines… A un moment, on nous a dit, quand les supporters prenaient un peu de poids ‘oui, on en a besoin, on a une équipe qui n’est pas prête à jouer le maintien, il faut cette communion, cette fusion avec nos supporters’. Ce qui est plutôt vrai et d’ailleurs, les Ultramarines l’ont très bien fait, franchement. Ils ont encore escorté les Girondins à Clermont, avec une ambiance de dingue, à Paris aussi… On a beaucoup utilisé l’expression d’union sacrée, et c’est vrai qu’ils ont soutenu le club, que l’entente était parfaite. Sauf que là, quand tu donnes un peu trop de responsabilités à tes supporters, bah voilà… […] Si ça se trouve, les Ultramarines vont dévoiler des preuves et vont clouer le bec de tout le monde… ».
Le journaliste a tenu encore à expliquer que la direction bordelaise commençait à penser à la Ligue 2 et à agir en ce sens.
« Ce qu’on nous dit, c’est que la direction de Gérard Lopez n’avait jamais étudié la possibilité de descente en Ligue 2 au départ. Là, ils sont vraiment en train de budgéter des choses, de travailler pour ça. Alors, est-ce que ça passera l’étape de la DNCG, c’est tôt pour le dire. Mais en tout cas, ils envisagent désormais assez sérieusement de rester en Ligue 2 ».