Dans L’Equipe, Jules Koundé est revenu sur le fait qu’il dut se battre contre les a priori sur son physique notamment, lors de toute sa formation aux Girondins de Bordeaux, et même après lors de sa carrière.

“Je n’ai jamais été forcément celui sur lequel on misait. Il a fallu parfois me faire violence aussi quant à ma personnalité assez discrète qui, parfois, se retranscrivait sur le terrain. Pas assez vocal. J’ai travaillé. Cela m’a forgé. À chaque étape de ma carrière, jusqu’à mon entrée en pro, il y a toujours eu des doutes, surtout au niveau de ma taille. Mais cela m’a endurci car ma vision du foot n’est pas basée sur la taille. Le plus important, c’est la tête. Elle fait tout ou, du moins, une grande partie de la réussite. Évidemment, les qualités naturelles sont importantes mais à mon poste, en défense centrale, d’autres qualités le sont aussi : la vision du jeu, l’anticipation, plein de choses qui ne nécessitent pas de mesurer 1,90 m et de peser 90 kg. J’ai eu plein de challenges à relever mais je prends du plaisir à être challenger. En NBA, il y a un joueur, comme ça, pour qui cela a toujours été un peu difficile, qui sort du banc, Lou Williams (Atlanta Hawks), dont le surnom est “Underground Goat” (le meilleur joueur de tous les temps resté dans l’ombre). Il a toujours été en dessous des radars, a continué à travailler et on voit que c’est un joueur qui performe aujourd’hui”.