Paul Baysse : “C’est ce qui nous manquait peut-être, une prise de conscience générale. C’est peut-être tard, mais pas trop tard”

Sur ARL, Paul Baysse a expliqué, après le match nul des Girondins de Bordeaux face à Lille, qu’il y avait surement eu une prise de conscience générale en ce qui concerne l’état d’esprit à mettre.
« C’est ce qui fait du bien, c’est ce qui nous manquait peut-être, une prise de conscience générale. C’est peut-être tard, mais pas trop tard. On montre qu’on est capables de faire un bon résultat à Lille. Ce n’était pas le match qu’on voulait faire parce que les circonstances ont fait qu’on a eu un expulsé assez rapidement, mais dans le contenu, dans la solidarité, on a fait preuve de beaucoup de caractère, et ça, ça va faire du bien pour la suite. Il faut qu’on se serve de ce match pour prendre des points à la maison dès la semaine prochaine ».
Visiblement, les discussions de la semaine ont porté leurs fruits puisque les joueurs se sont dit les choses, et ont fait une sorte de pacte, tous ensemble, pour la fin de la saison.
« L’expulsion ? C’est difficile, c’est deux cartons jaunes et ça arrive assez vite. Je n’ai pas revu les images, je fais confiance à l’arbitre. Il y a eu beaucoup de mots forts cette semaine, et malgré l’expulsion… Il y a eu des mots, des messages qu’on s’est échangés. On a échangé beaucoup de mots. Donc dans ces circonstances comme ça, il fallait prouver que ce n’était pas des mots dans la vie et des paroles en l’air. C’est chose faite. Ce n’est qu’un point, mais il comptera pour la suite […] Il fallait se dire vraiment les choses. Pas tirer la sonnette d’alarme, mais se dire vraiment les choses. Pas les quatre vérités, parce que ce n’était pas ça, mais une prise de conscience collective, individuellement. Ceux qui parlent un peu moins, ceux qui s’expriment beaucoup : que chacun dise ce qu’il a sur le cœur, qu’on mette tout sur le table, et qu’on avance ensemble, parce que c’est ce qui va nous permettre de nous en sortir. C’est être unis, tous ensemble, et ne rien lâcher jusqu’au bout, parce qu’on va s’en sortir entre nous ».