David Guion justifie la titularisation de M’Baye Niang, ainsi que sa composition d’équipe

En conférence de presse d’après Bordeaux-Metz, David Guion s’est longuement exprimé sur le deuxième buteur des Girondins face aux messins, M’Baye Niang.
« Comme je l’ai dit, depuis quelques temps, je sens un groupe complètement concerné. Je sens la totalité des garçons complètement focus sur notre objectif commun. Par rapport à la trêve, les garçons qui sont restés ont très bien bossé. Il y a eu ce match amical (face à Alavés) qui a fait du bien à pas mal de monde, dont M’Baye. Derrière, il y a beaucoup de garçons, tout un groupe, qui bossent bien. Je vous l’ai dit depuis quelques semaines. Je pense que c’est la victoire d’un groupe. On voit bien qu’il y a eu les entrants qui ont fait un gros boulot, que cet après-midi Gideon Mensah, Tom Lacoux quand il est rentré, et ce n’était pas facile. Et puis bien sûr, j’ai fait des changements par rapport au match de Lille. Le match face au LOSC, il y avait aussi eu des changements. Il y a eu pas mal de changements qui ont été faits parce que l’ensemble du groupe répond bien à mes exigences. Quand je vois que dans la semaine il y a des bons signaux, je fais des choix. Je pensais également qu’il était important, pour en revenir à Ui-Jo, de lui amener un deuxième attaquant. La présence de M’Baye, qui depuis trois-quatre semaines, est très bon à l’entrainement, me paraissait utile pour l’équipe […] On en revient à l’idée du groupe. On voit bien que même avec des changements, le groupe a gardé de la consistance et a surtout monté son niveau de jeu. C’est vraiment un groupe concerné, et on va en avoir besoin pour aller chercher ce maintien ».
Le coach bordelais expliqua aussi la rentrée de Gideon Mensah en plein match, en remplacement de Stian Gregersen, plutôt que de faire rentrer un défenseur central. Là aussi, un coaching payant.
« C’était parce que je voulais surtout garder de la vitesse sur la profondeur. On avait juste à gérer les transitions de Metz, et il fallait gagner de la profondeur. Surtout, il fallait continuer à attaquer, couloir droit, où on sentait qu’il y avait des choses à faire. Gide(on Mensah) a fait une bonne rentrée. On travaille beaucoup, je vous le répète souvent, avec les couloirs, et là, progressivement, ça commence à arriver. Je suis content que le travail paye ».