28Alors que tout le monde réclamait une prise de parole de Gérard Lopez, c’est finalement son bras droit, Admar Lopes, qui a pris la parole dans L’Equipe aujourd’hui. Une sorte de mea culpa vis-à-vis de la situation actuelle des Girondins de Bordeaux, 19èmes, et qui se dirigent tout droit vers la Ligue 2, même si le directeur sportif « y croit ». Comme nous vous le rapportions deux jours plus tôt, Bordeaux a la possibilité de survivre en Ligue 2 une saison, mais il faudrait impérativement remonter dès la première année. Sinon… Il s’agira probablement de la fin du club, celui-ci étant condamné à rembourser plusieurs dettes dès 2025. « Si on gagne contre Nice, ça peut tout changer ». Oui, comme depuis le saison, seulement cela fait bien longtemps que nous ne croyons plus aux miracles.

Par l’intermédiaire d’un « tout le monde est coupable », Admar Lopes a reconnu sa part de responsabilité, n’omettant pas d’en donner aux autres. Reste à savoir en quoi nous, supporters, sommes coupables par exemple. Mais passons. « Je suis là pour assumer mes responsabilités même si les acteurs, ce sont les joueurs ». Il est évident que tout ne sera pas non plus mis sur le dos des joueurs car, rappelons-le, lui et son équipe sont à l’origine de leur venue, ce qui le mettrait directement responsable de ce qui se passe sportivement parlant. Après, si l’on veut tout à fait être honnête, il est certain que le mercato estival n’a pas été des plus aisés, entre les départs, les arrivées, tous tardifs, et sans réels moyens. Des arrivées principalement sur la base de prêts qui, plusieurs mois plus tard, nous font nous rendre compte que de nombreux joueurs n’ont pas la fibre et une envie à 100% de sauver le club, car cela ne changera presque rien à leur avenir. Oui, pour nous, les principaux responsables sont les joueurs, mais également le trop grand nombre de nationalités qui n’a jamais pu créer une cohésion, un réel groupe, qu’aucune préparation d’avant saison n’a pu créer non plus, et encore moins Vladimir Petkovic, lui aussi d’une autre nationalité.

« On a démarré le Championnat avec un coach qui n’avait pas fait la préparation… Par rapport au profil des joueurs qu’on a recrutés, on savait qu’il y avait des risques mais on n’avait pas le choix. On a fait avec l’héritage qu’on avait ».

C’est vrai, mais en connaissance de cause. Nous vient à l’esprit le fameux aussi « ça, on sait faire », concernant le recrutement. Au terme de 34 journées, nous qui avions de grands espoirs en ce début de saison, avons désormais un peu moins de certitudes, même si tout n’est pas à jeter.

Il est cependant bon de rappeler, comme Admar le fait aussi dans L’Equipe, que sans la venue de Gérard Lopez, le FCGB n’aurait pas fait une saison en Ligue 1 supplémentaire (même si, franchement, ça a été extrêmement difficile pour nous), voire même au niveau professionnel avant plusieurs années. C’est un fait. Et c’est aussi pour cela que jamais Girondins4Ever s’est attaqué à la direction et à son propriétaire, car nous n’avons pas la mémoire courte. « Cet été, quand le club était aussi en grand danger, où étaient ces mêmes personnes qui nous critiquent actuellement ? Qu’ont-elles fait pour aider le club ? ». Nous ne pouvons qu’abonder en ce sens.

Et ce sera encore une fois à Gérard Lopez de le sauver, cet été, si la relégation est effective, ce qui fait peu de doutes chez nous, en toute honnêteté. Le Président et propriétaire du FCGB, peu présent au Haillan – mais comme au LOSC également, soyons là aussi honnête – va devoir utiliser ses contacts et son réseau pour maintenir le club en Ligue 2, et surtout le faire remonter immédiatement.

« Le président a un réseau que peu de monde a. Il est plus utile à voyager et à chercher des solutions économiques pour l’avenir du club qu’à rester enfermé dans un bureau. Ça ne l’empêche pas d’être au courant de tout ».

Si beaucoup de monde restera sur le carreau en cas de descente – c’est surtout aux salariés que nous pensons – nous aurons au moins quelques chose à jouer la saison prochaine, et notamment un haut du tableau. De Ligue 2, certes. Mais cela aura le mérite d’être « excitant », contrairement à cette année qui aura été épuisante pour nous, ainsi que pour tous les supporters.

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