Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Jérôme Gnako, ancien milieu des Girondins et Champion de France 1987 avec Bordeaux, est revenu cette « peur » que peuvent avoir les joueurs. Est-ce que la confiance peut revenir sur un but ? Une victoire ?  Un fait de jeu ?

 

« Oui après c’est compliqué, c’est une peu irrationnel. La confiance individuelle se gagne en faisant des trucs simples. Souvent on parle aux attaquants car la confiance c’est aussi beaucoup au niveau des attaquants parce que ce sont eux qui finissent les actions. Ce sont eux qui sont dans la lumière quand ils marquent mais aussi quand ils ratent. Ils ont un gros différentiel là dessus. Donc tenter des choses simples, repartir en faisant des actions positives. C’est plus facile de créer que de défendre. Puis petit à petit, de se remettre psychologiquement sur les bons rails. En tout cas pour les Girondins c’est plus dur de défendre cette année. »

 

Puis notre ancien joueur a évoqué son passé. Il y a 30 ans, le club fêtait le titre de Champion de deuxième division. Où était-il ce jour du 3 Mai 1992 ?

 

« J’étais à Monaco je crois et le 3 Mai on devait préparer la finale de Coupe des Coupes à Lisbonne. Malheureusement il y a eu Furiani la veille du match… La finale aurait pu être un grand souvenir mais c’est plutôt un très mauvais souvenir parce qu’il y a eu ce drame la veille. Cela a complètement annihilé l’évènement. Nous on avait beaucoup de joueurs qui étaient très très attachés à la Corse, Jean-Luc Ettori, Marcel Dib, beaucoup de joueurs qui étaient investis sur cette région et qui connaissent pas mal de monde dans le club de Bastia. La finale est presque passée au second plan, plus le fait qu’on jouait à Lisbonne, un très grand stade, avec deux équipes étrangères au Portugal, donc aux trois-quarts vide. Donc ça plus la défaite, cela ne fait pas un grand souvenir. On avait l’impression de jouer un match amical de début de saison. »

 

 

Retranscription Girondins4Ever