Daniel Riolo : “Si ça vient d’un mec totalement irréprochable qui va secouer un défenseur, ça passe quoi…”

    Sur RMC, Daniel Riolo a évoqué l’échange entre Benoit Costil et Anel Ahmedhodzic pendant la première mi-temps de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Montpellier, expliquant ce que cela avait au final engendré derrière.

    « Cette saison, ça a été trop loin. Le problème, et c’est là que l’on voit que ce club est parti dans tous les sens, c’est que si ça vient d’un mec totalement irréprochable qui va secouer un défenseur, ça passe quoi… Toute la fracture du vestiaire est tombée sur un joueur qui n’est pas totalement irréprochable. Ce n’est pas un mec qui a toujours montré une implication fracassante dans la vie du club… Parfois il affichait un peu de dilettantisme, de nonchalance… En fait, de toute façon, il n’y en avait pas vraiment un pour rattraper l’autre, il n’y avait pas vraiment de mec pour donner l’exemple. Mais dans un moment comme vivaient les Girondins, tu as envie que tout le monde soit un peu uni, donc on peut comprendre que les supporters ne comprennent pas vraiment pourquoi de telles divergences s’affichent de cette façon-là, publiquement, et tu comprends encore moins l’étape d’après qui est de s’en prendre au gardien en le sifflant, puis encore moins ensuite qu’on veuille lui faire la peau en inventant des histoires. Et tu comprends encore moins que tout pète derrière ! Tout est parti complètement en vrac à ce moment-là, avec au départ une histoire qui peut paraitre andine, mais qui concerne un joueur qui n’est pas totalement irréprochable. L’autre (Ahmedhodzic), personne ne le connait, c’est un joueur totalement quidam. Toute l’histoire est là […] Le problème en plus c’est que même si Costil n’était plus excellent, le mec que tu mettais à sa place, c’était une passoire. Dans une lutte pour le maintien, où chaque point compte, où tu as l’impression que n’importe quelle frappe cadrée pouvait faire but… Là tu te dis que ce n’était vraiment pas le moment de se foutre une histoire comme ça sur le dos ».

    Gilbert Brisbois ajoute, au sujet des Ultramarines. 

    « La tribune des Ultras à Bordeaux, ça marche très bien, il y a une ambiance magnifique. C’est aussi une tribune qui mène des actions sociales comme le font plein de groupes ultras par ailleurs. Après, dans quelle mesure ils ont contribué à cette issue sportive ? Nous, vu de l’extérieur, le plus choquant… Finalement, il y a eu l’altercation entre le leader des Ultras et Benoit Costil, mais le plus choquant de notre œil, c’était que Gérard Lopez ne soutienne pas son joueur. C’était ça le plus terrible ».

    Retranscription Girondins4Ever