Fransérgio : “On est des êtres humains comme les autres. Les personnes doivent arrêter de voir les joueurs de football comme des personnes surnaturelles”

Dans l’émission CANAL DO CHORÃO, Fransérgio a parlé des critiques que les supporters peuvent faire envers les joueurs de football, comme ce fut le cas pour lui aux Girondins de Bordeaux par exemple.
Il est vrai que les supporters oublient souvent qu’un joueur de football est avant tout un être humain avec ses problèmes de la vie courante. Que peux-tu nous dire sur ce point ? J’adore parler avec les supporters et je leur dis toujours la chose suivante : « Je suis un être humain comme toi, j’ai un fils, une épouse, j’ai des jours où je dors bien, des jours où je dors mal. Tu travailles où toi ? Imagines donc un instant que je sois sans cesse derrière ton dos à ton bureau et qu’à tes moindres erreurs je suis là à te dire, ‘non ce n’est pas comme ça, c’est n’importe quoi, c’est nul ce que tu fais’, et que je parle mal de toi et de ta famille. Comment tu vas te sentir ? ». Le supporter fait souvent ça avec le joueur. Il ne se demande pas si le joueur a bien dormi la nuit dernière… Ils se disent, ‘ce joueur gagne beaucoup il se doit d’être performant et de bien dormir’. Mais par exemple mon bébé peut avoir des douleurs dentaires… on est des êtres humains comme les autres. Les personnes doivent arrêter de voir les joueurs de football comme des personnes surnaturelles. Les gens ont la critique facile, et sur les réseaux sociaux c’est encore pire. Les gens ne parlent que de ce qu’ils voient sur le terrain mais ne voient pas forcement tous les problèmes ou bien les efforts en dehors, ils ne sont pas là pour voir que c’est moi qui le Dimanche fait l’ouverture de ma salle de sport à 6h du matin. Que c’est moi qui sacrifie mon temps perso pour faire de la récupération active et me sentir physiquement bien pour la semaine à venir”.
Petit rappel, Fransérgio, tu as grandement participé, par ton (faible) niveau, à faire descendre un club historique lors de la dernière saison.
Merci à David pour la traduction 🙂