Sur France Bleu Gironde, Arnaud De Carli, vice-président du Club Scapulaire, s’est exprimé sur le tissu industriel bordelais, qui a du mal à rejoindre ou investir dans les Girondins de Bordeaux, ou qui le fait de manière modérée par rapport à ce que l’on pourrait attendre.

« Déjà, il faut savoir qu’on n’a pas un tissu industriel. Si on prend les clubs de foot où il y a vraiment des industriels qui sont impliqués au plus profond, on a Montpellier…Il y a peu d’exemples d’industriels qui disent qu’ils vont mettre une partie de leur fortune personnelle dans le club, parce que les choses ont changé en 30 ans. Se faire de l’argent dans un club de foot aujourd’hui, ce n’est pas évident. Je sais que Gérard Lopez est assez décrié sur sa manière de gérer le club et notamment sur le trading mais aujourd’hui, le trading, tous les clubs de foot en font. Acheter des joueurs et les revendre, cela fait partie des recettes que l’on peut faire aux Girondins. Sur Bordeaux, le tissu industriel est un peu plus faible qu’ailleurs. Ensuite, on est dans un monde très terrien autour de Bordeaux, j’ai eu cette analyse-là. On a des gens qui sont là depuis des années, et qui ne viennent pas. Ils n’ont pas cette faculté à aller directement vers le foot. Ils se sont plutôt tournés vers le rugby, la terre, la fraternité… L’image du rugby est plus disposée à répondre à leurs attentes aujourd’hui sur Bordeaux. Après, on n’est pas à l’abri, aujourd’hui ou demain, d’avoir des industriels qui s’intéressent aux Girondins de Bordeaux car cela reste quand même mondialement quelque chose, une belle marque, une belle référence. Je suis proche de certains industriels sur Bordeaux qui se posent des questions d’y aller ou non. Aujourd’hui, la dette est très importante, il faut le reconnaitre. Aujourd’hui, investir dans les Girondins de Bordeaux, pour un industriel, quelle que soit sa taille, c’est quand même compliqué ».

Retranscription Girondins4Ever