Camille Huppenoire revient sur les “incidents” pendant la rencontre entre Bordeaux et Nîmes en Décembre 2019

Sur France Bleu Gironde, Camille Huppenoire, journaliste pour France Bleu Gard-Lozère, est revenue sur le Bordeaux – Nîmes de Décembre 2019, marqué par l’interruption du match.
“Un certain 3 Décembre 2019, c’était un mardi vous voyez je m’en rappelle plutôt bien. Il faisait un froid de canard comme on en a rarement connu au Matmut Atlantique. C’était vers la 10ème ou 11ème minute, dans ces eaux-là, il n’y avait pas une très, très grosse ambiance. C’était un Mardi donc forcément, en semaine, il fait froid, il n’y avait pas grand monde dans le stade puis au début on ne comprend pas trop ce qu’il se passe. Le jeu s’arrête du côté du but de Benoît Costil, qui est juste devant la tribune des Ultras. Au début on ne voit pas bien ce qui se passe puis on se rend compte qu’il y a des gens qui ne devraient pas être là, qui y sont, qui sont rentrés par le côté. Une trentaine d’Ultras, peut-être un petit peu moins et qui ne partent pas en fait. C’est un espèce de statut quo avec les Ultras qui stationnent derrière la ligne de but. Benoît Costil qui essaye de leur parler. Depuis la tribune de presse je t’avoue qu’on ne voyait pas grand-chose parce qu’on était un petit peu loin mais sur le coup ça surprend un petit peu. On s’est même dit : Ça ne va jamais reprendre !”
Rappelons que les Ultras n’ont jamais dépassé les lignes de jeu et qu’ils étaient là pour revendiquer le fait qu’on leur interdisait de déployer une banderole contre la direction. A cette époque-là, le “patron” des Girondins était un certain Frédéric Longuépée.
“Oui c’était Frédéric Longuépée puis il y avait eu aussi une histoire quelques jours plus tôt avec la billetterie, avec le responsable de la billetterie aux Girondins qui était à peu près, aussi mal aimé par les Ultras, que Frédéric Longuépée. C’était Antony Thiodet si je me souviens bien. Oui les Ultras voulaient déployer des banderoles, ils en avaient été empêchés donc c’est à partir de ce moment-là… Ils avaient prévenu de toute façon, plusieurs jours avant qu’ils savaient que peut-être qu’on les empêcherait de déployer les banderoles et que du coup ils prévoyaient quelque chose si on les en empêchait. C’est effectivement ce qu’il s’est passé.”
Retranscription Girondins4Ever
