Bruno Fievet revient sur l’ambiance dans le vestiaire la saison dernière ainsi que le mercato hivernal manqué

    Dans l’émission 100% Marine et Blanc sur YouTube, Bruno Fievet, homme d’affaires et supporter des Girondins de Bordeaux, est revenu sur les péripéties de la saison dernière, notamment de l’ambiance dans le vestiaire.

    Je connaissais un peu les chiffres, j’avais accès aux données. La qualité qu’a eu Gérard (Lopez) c’était d’arriver à sauver le club et de le laisser en Ligue 1, le défaut c’est qu’il ne savait pas dans quoi il mettait les pieds. Lorsqu’il y a mis les pieds, c’était un club avec un vestiaire qui était complètement pourri. Il faut le dire, c’était un vestiaire où il y avait trois gros clans. Une partie de la réussite de cette année c’est justement parce que le vestiaire est sain. On se demandait si l’équipe était dimensionnée pour monter, cette année on a vraiment un vestiaire qui est sain, avec des gens qui s’entendent. Je fais des déplacements avec les joueurs, ça rigole. Les résultats aident c’est indéniable, mais il est évident que l’année dernière il y avait une planche pourrie et que c’était très, très difficile d’emmener ce club en haut et de le manager.”

    Il a ensuite parlé du mercato hivernal qui fut raté :

    Après, je pense qu’il y a eu un mercato d’hiver où tout le monde s’est enflammé alors que quand on a vu le recrutement, j’avais tout de suite dit : ‘Avec cette équipe-là on va descendre’. Pour moi c’était sûr que Marcelo c’était terminé. C’était un joueur qui ne pouvait plus rien apporter aux Girondins, il n’était même pas titulaire en réserve à Lyon. Guilavogui avait une superbe carrière derrière lui mais elle était derrière lui, il n’avait joué que 3 ou 4 matchs. Et des garçons comme Anel (Ahmedhodzic) et Ignatenko arrivaient mais il fallait quand même qu’ils s’habituent à notre championnat. On se souvient du premier match d’Ignatenko où il prend un rouge au bout de 5 minutes à Reims. Quand on sait tout ça, qu’il y avait des gros problèmes dans les vestiaires, qu’il y avait un après Gasset qui avait été plus difficile à gérer… Les affaires Koscielny, Costil, le suisse Petkovic qui était nul parce qu’il ne parlait pas, parce qu’il ne dirigeait pas les entraînements, parce qu’il n’écoutait rien… Toutes les erreurs qu’il ne fallait pas faire on les a faites l’année dernière. Si c’était des paris ? Est-ce que ce n’est pas ça la définition du trading ? Est-ce que ce ne sont pas des paris ?”

    Retranscription Girondins4Ever