C’est un moindre mal, et Bordeaux a toujours son destin entre ses pieds.

L’on estimait, nous aussi, que cette rencontre face à Quevilly-Rouen Métropole ne serait pas aisée, et serait peut-être même la plus difficile des quatre qu’il nous restait. Nous ne nous sommes pas trompés. Face à un bloc très bas et regroupé, qui souhaitait jouer en contre, Bordeaux n’a pas été inspiré en première période, et s’est un peu réveillé en seconde avec deux barres transversales, et au moins un pénalty oublié (celui sur Stian Gregersen, mais il y a aussi à un degré moindre celui à l’angle sur Vital Nsimba, et peut-être celui sur Dilane Bakwa). Mais peu importe.

Gaëtan Poussin n’a pas eu grand-chose à faire mais a répondu présent à chaque fois qu’il dut intervenir. Malcom Bokélé, qui était sous le coup de sursis, laissera prochainement sa place à Clément Michelin pour un carton jaune reçu. La défense centrale a une fois encore été impériale. Gros coup de coeur une fois encore pour Yoann Barbet qui, de la tête, du tacle, dans la relance, dans la projection vers l’avant, a été extraordinaire. Il est temps que la saison se termine pour Vital Nsimba que l’on a retrouvé important également, comme son voisin, dans le caractère et l’envie de gagner. Une bonne performance qui aurait dû être récompensée par un pénalty ou une passe décisive.

Au milieu, que ce fut compliqué… Et pourtant, toute la première mi-temps, à tour de rôle, Tom Lacoux et Fransérgio étaient seuls, avec le jeu grand ouvert, la possibilité de se retourner, d’avancer, de distiller une passe dans la profondeur. Malgré tout, rien de cela ne s’est passé. Peut-être aussi parce que nos ailiers, Zuriko Davitashvili et Alexi Pitu, ont moins proposé, ont également été moins incisifs et brillants que lors des dernières sorties. Ils n’ont en tout cas jamais eu la possibilité d’être décisifs, comme éteints.

Devant, Josh Maja, de la tête en première, et du pied en seconde, aurait pu encore faire la différence. Ce ne fut pas le cas. Aliou Badji n’a pas rayonné non plus, alors que c’était un match pour lui. Son seul face à face, il se le manque lui-même en trébuchant sur le ballon. Sale après-midi.

Les remplaçants n’ont malheureusement rien apporté, et David Guion a été plutôt frileux en réalisant les premiers changements à la 70ème. Espérons que ce ne soit pas la peur de perdre.

Les notes Girondins4Ever

Poussin : 7
Bokélé : 5
Gregersen : 6
Barbet : 7.5
Nsimba : 7
Lacoux : 4
Fransérgio : 3
Pitu : 4
Davitashvili : 3
Maja : 5
Badji : 2
Guion : 4