Paul Bernardoni : “Ce n’est pas moi qui vais coller un mec contre un mur”

    Dans « Deux nuits avec », l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Paul Bernardoni, s’est exprimé sur sa saison au SCO d’Angers, lui qui a fini relégué en Ligue 2.

    « Si je fais de la langue de bois je dis que ça va, si je suis honnête je dis que je ne l’ai pas bien vécu du tout. Quand tu ne gagnes pas, c’est dur, tu fais quand même ce métier pour vivre des émotions, positives… C’était dur, vraiment dur. Il y a eu plusieurs soirs à quand je suis rentré chez moi, j’étais écœuré… Surtout pour nous les gardiens, ça a quand même été une saison assez particulière. On m’a clairement dit au départ qu’il fallait que je parte, donc je me suis préparé à ça, je commençais à avoir des touches de mon côté. Ensuite, on me fait débuter la saison… ça n’a jamais été très clair non plus. Quand tu as une mentalité de gagneur, de compétiteur, et surtout, je suis quelqu’un qui est écœuré même si on a fait un bon match et qu’on a perdu… J’ai souvent été écœuré ».

    Il a manqué selon lui de leaders.

    « On avait un groupe qui s’entendait bien mais peut-être qu’à un moment il aurait fallu qu’il y ait deux ou trois frictions, parfois ça remet un peu le truc… Il n’y en a jamais eu. On a manqué de vrai leadership. Je suis un leader de ma défense, de mon poste, mais dans un vestiaire je suis plutôt quelqu’un qui est dans les vannes, je vais me marrer avec les gens… Je suis un leader de par mon professionnalisme, je travaille, je suis toujours le premier… C’est ma façon d’être un leader. Ce n’est pas moi qui vais coller un mec contre un mur ».

    Retranscription Girondins4Ever