Dans l’Yonne Républicaine, Corentin Martins, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur son passage à l’UNFP cet été en tant que coach, et les raisons qui l’ont fait accepter cette mission de quelques jours.

« Si c’était un moyen de remettre le pied à l’étrier après la rupture de contrat avec la Libye (fin janvier, ndlr) ? Oui, totalement, même s’il y avait plusieurs raisons pour moi d’accepter cette mission. La première c’est que j’allais encadrer des joueurs en situation délicate, il y avait donc une certaine forme de management auprès d’eux à entretenir. Puis ça me permettait de revenir sur les terrains, d’enchainer à nouveau après avoir arrêté fin janvier. C’était aussi de montrer tout simplement à des dirigeants que je coachais, je pense que pas mal de monde ne savait pas trop ce que je faisais étant donné que je suis parti longtemps en Afrique. Il fallait me remettre un peu en lumière […] Ma situation ? Je la vis tranquillement, je prends avant tout du plaisir avec les joueurs à l’entrainement. Sinon, je regarde des matches, j’essaye de prendre des contacts téléphoniques via le réseau que j’ai pour voir s’il y a des possibilités de banc, je reste à l’affût. C’est comme ça que ça se passe ».

Au niveau des projets qui pourraient lui être proposés, il expliqua quelles étaient ses attentes.

« Je suis ouvert à tout, que ce soit en club ou sélection, et je n’ai pas de zone géographique préférentielle. En Afrique par exemple, les derniers matches de qualifications à la CAN auront lieu en septembre, il peut y avoir des mouvements à ce moments-là, et il faudra être vigilant ».

Hier, l’on a appris que l’ancien milieu bordelais allait s’engager comme entraîneur du Paradou. Il est d’ailleurs attendu à Alger ce jeudi, comme l’indique le journaliste Nazim Bessol.