Nicolas Maurice-Belay : “Les défenseurs centraux vont jouer le hors-jeu, ils vont se faire avoir et le seul truc que j’espérais c’est que Cheick (Diabaté) joue le coup”

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    Cette année 2023 célèbre les dix ans de la victoire des Girondins de Bordeaux en Coupe de France. C’était en 2013 face au club d’Evian-Thonon-Gaillard et une victoire 3 buts à 2, grâce à des réalisations d’Henri Saivet et de Cheick Diabaté pour un doublé. A cette occasion, le club a sorti une vidéo témoignage avec des anciens protagonistes. Nicolas Maurice-Belay est revenu sur ce moment et notamment le but de la délivrance et du titre.

    Je crois qu’il y a corner pour nous et il y a une tête d’Henri (Saivet) pour nous je crois et tout le monde réclame une main. Le ballon va sur le côté et Yannick Sagbo met un espèce de pointu du désespoir pour dégager le plus loin possible. En fait, la première idée que j’ai c’est que souvent, le bloc adverse, surtout dans l’axe où il y avait le corner, à tendance à faire monter. Donc tout le monde a voulu monter mais je savais qu’à un moment Yannick (Sagbo) allait couvrir parce qu’il n’aurait pas le temps de monter, et les défenseurs n’ont pas eu le temps de regarder qui était vraiment derrière eux. Les défenseurs centraux vont jouer le hors-jeu, ils vont se faire avoir et le seul truc que j’espérais c’est que Cheick (Diabaté) joue le coup. […] C’est un moment à part parce que c’est très rare que les jeunes gagnent en même temps que l’équipe professionnelle. Personnellement c’est mon premier titre donc c’est forcément particulier, surtout que j’étais dans un groupe qui avait une partie, gagné le titre en 2009 et qui avait gagné la Coupe de la Ligue je crois. Certains, de gagner la Coupe de France, ils avaient tout remporté dans ce championnat hexagonal. Pour moi c’était un sentiment particulier parce que la Coupe de France c’est un truc que je regardais depuis tout petit, en étant fan de foot. De pouvoir monter les marches, soulever le trophée… En plus il y avait ma nièce qui était dans les bras de Kev Olimpa, il y avait mon fils, donc c’était un moment particulier.”

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