Laurent Brun : “La façon dont tombe Pedro Diaz, pour moi, ce n’est pas du chiqué”

Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun a donné son avis sur le pénalty sifflé en faveur des Girondins de Bordeaux face à Concarneau.
« Heureusement qu’il (Yoann Barbet) tire fort oui, il est puissant oui. Je ne sais pas s’il plaisantait car il a de l’humour, mais il disait qu’il avait fermé les yeux et qu’il avait tiré, parce qu’il était fatigué (rires). Bon, c’est passé, et il a mis une bonne mine. C’est vrai qu’il est un peu étonnant, ce pénalty. Il est droit, fort, puissant, mais je ne pensais pas qu’il allait la mettre comme ça. C’est rentré, c’est bien… Je pense sincèrement qu’il y avait faute. Ce n’est pas facile sur les ralentis de revoir, mais la façon dont tombe Pedro Diaz, pour moi, ce n’est pas du chiqué. Je ne me permettrais pas de dire que ce joueur est un tricheur, pas du tout. On voit qu’il y a un déséquilibre, quelque chose de pas normal en fait. Sur le coup, je pensais que c’était au niveau des membres supérieurs, et en fait je pense qu’il lui marche sur le pied et la cheville. Cela veut dire que Bordeaux a su presser et acculer Concarneau sur son propre but. On a senti dans les dix dernières minutes de jeu du temps réglementaire, plus quasiment les dix autres additionnelles, un Concarneau qui était vraiment en difficulté défensivement, mais qui tenait bon quand même. Il a fallu que ce soit sur un coup de pied arrêté »
D’ailleurs, pour le journaliste, les coups de pied arrêtés ne sont, comme à Pau, pas satisfaisants.
« Je trouve d’ailleurs que les coups de pied arrêtés ne sont toujours pas bien exploités, que ça a encore été mauvais ou médiocre, que ce soit les corners ou les coups francs. Vraiment, je pense qu’il faut que les Girondins travaillent ça. Je ne donne pas de leçon, mais on connait l’importance des coups de pied arrêtés dans ce football aujourd’hui. Il faut vraiment régler la mire. On reste en début de saison, il faut relativiser. On n’a cependant pas de temps au niveau professionnel. Il faut travailler vite et bien, et être efficace. A ce niveau-là les Girondins l’ont été à la fin ».