Daniel Riolo : “Je pense qu’ils s’y attendaient. Je pense qu’ils n’étaient pas contre, si ça devait péter, ça pèterait, ça faisait partie du truc”

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)

    Dans L’After Foot sur RMC, Daniel Riolo s’est exprimé suite à l’interruption de la rencontre entre l’AC Ajaccio et les Girondins de Bordeaux (0-0).

    S’il ne fallait pas qu’ils s’attendent à être accueillis à bras ouverts ? Je pense qu’ils s’y attendaient. Je pense qu’ils n’étaient pas contre, si ça devait péter, ça pèterait, ça faisait partie du truc. A partir du moment où tu viens, tu braves l’interdiction, tu viens ensuite à l’intérieur du stade, tu finis par te rassembler et tu commences à te montrer… Tu te dis que derrière, peu importe ce qu’il se passe, on va assumer et on ira au bout. Généralement, quand tu fais ça à Ajaccio ou Bastia, et d’ailleurs dans pas mal de stades il faut dire la vérité, en face tu ne vas pas trouver des gens qui vont se laisser faire. […] Au fond, cette histoire je trouve qu’on perd du temps parce que ça ne m’intéresse pas non plus. Il y a une interdiction, il y a des mecs qui viennent alors qu’ils ne doivent pas venir. Ce sont eux les premiers fautifs. Derrière, évidemment qu’on ne va pas cautionner la réaction. Il y a réaction parce que généralement chez les supporters c’est comme ça que ça se passe. On ne va pas découvrir aujourd’hui que dans le foot il y a des instincts primaires qui sont liés à des sortes d’appartenances territoriales. Si un mec rentre dans un stade et qu’il provoque, l’autre va dire ‘t’es chez moi ici’. C’est vrai que ce concept territorial en Corse, est un peu plus poussé qu’ailleurs et que si le mec vient narguer, si tu me mets une claque, je vais t’en donner trois. Je connais un petit peu ce genre de mentalité, ça ne veut pas dire que je cautionne.” 

    Retranscription Girondins4Ever

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)