Frédéric Farah : “Il faut préserver, encadrer, pour faire en sorte que le football reste une fête”

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)

    Dans Les Grandes Gueules, Alain Marschall est revenu sur ce qui s’est passé en tribunes lors de la rencontre entre Ajaccio et les Girondins de Bordeaux.

    « On milite pour que les déplacements de supporters reviennent, mais en bravant les interdictions, vous plombez votre club finalement ! Vous dites que ça s’était bien passé les saisons précédentes, mais ça se passe en général mal, car il y a des troublions au milieu. Et finalement, ça va être les Girondins qui sont se trouver pénalisés ».

    Bruno Poncet, intervenant sur RMC, s’est montré plus pour l’encadrement des supporters que pour l’interdiction, à l’image de ce qui se fait à l’étranger.

    « Ça reste un problème français. J’ai été voir Gérone – Lazio, et les supporters de la Lazio c’est autre chose que les supporters de Bordeaux, car la plupart sont des nazis, il faut être raisonnable… Et les mecs sont encadrés par des flics. Ils ont été parqués, mais ils ont foutu le feu comme personne… Dans les autres pays, les supporters sont encadrés, et quand ça dérape… En France, on criminalise les supporters, quels qu’ils soient, et il n’y a pas un stade en France où vous pouvez vous déplacer ».

    Frédéric Farah, essayiste et économiste (professeur prépa, enseignant Université Paris 1),

    « L’objectif c’est d’encadrer, pour préserver ce que le foot doit être, c’est-à-dire une fête populaire, merveilleuse. Camus le disait très bien, que sa morale il l’a appris dans les stades de foot. Il était gardien de but d’ailleurs. Il faut préserver, encadrer, pour faire en sorte que le football reste une fête, parce que c’est génial un match de foot ».

    Retranscription Girondins4Ever

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)