Christophe Dugarry : “J’en ai eu un américain comme ça à Bordeaux, il passait plus de temps en boite de nuit qu’au centre d’entrainement…”

    (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP)

    Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, désormais consultant sur le média, a donné son ressenti sur les sorties médiatiques de ces dernières semaines de Laurent Blanc à l’Olympique Lyonnais.

    « La pomme est pourrie dès le départ. On lui a promis des choses, ce n’est pas respecté, mais je comprends aussi que Textor joue son rôle de patron. Pour le coup, il ne faut pas exagérer, ce qu’il dit à Laurent Blanc n’a rien de scandaleux, de cruel, de méchant. Lolo a appliqué une communication qui est dans la provoc, donc il a le retour du bâton qu’il provoque. Après, il ne faut pas être naïf, Laurent n’a pas besoin d’aller jusque-là. On a tout compris sur Monsieur Textor, son potentiel, ses qualités, pourquoi il est là dans le foot… On a compris. La communication de Laurent, sincèrement, je la comprends, mais je n’ai pas aimé. Après, je comprends que Laurent s’exprime de cette façon parce qu’on lui a promis des choses qui ne sont pas là et qui ne viendront jamais. Il ne faut pas rêver. Dans les derniers jours du mercato, s’ils arrivent à recruter un ou deux inconnus… Ils vont être obligés de batailler toute la saison, et en plus ils peuvent encore perdre du monde… C’est une galère absolue. Cela faisait des années que Laurent n’avait pas entrainé, il se retrouve dans un club qui a priori est un bon club de Ligue 1, stable, avec de vraies valeurs, et il se retrouve finalement dans une espèce de galère absolue… Laurent est un garçon calme, qui arrive à prendre du recul. Là, sur certaines déclarations, on sent qu’il est vraiment agacé. Alors, agacé, à la Laurent Blanc, ce n’est jamais très énervé non plus, il ne saute à la gorge de personne. Mais on sent dans ses mots qu’il en a ras la casquette, ras le bol. Donc à partir du moment où tu attaques quelqu’un, en l’occurrence ton Président, il te répond de la sorte, parce que ça reste malgré tout ton président, qui est là pour montrer une certaine autorité. Textor est dans son rôle. Le régler en interne ? C’est à l’américaine… J’en ai eu un américain comme ça à Bordeaux, il passait plus de temps en boite de nuit qu’au centre d’entrainement… Les types sont là pour le show, c’est du cinéma… C’est une autre culture, une autre façon de voir les choses, le show… ».

    Retranscription Girondins4Ever