(Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)

Les Girondins de Bordeaux disputaient ce samedi 2 Septembre à 15H00 la 5ème journée de Ligue 2 BKT. C’était à domicile face à l’équipe de l’AJ Auxerre. Le match s’est soldé par une défaite 4 buts à 2. Les buteurs bordelais sont Pedro Diaz et Alberth Elis.

L’occasion pour nous de délivrer les TOPS et les FLOPS des joueurs du FCGB lors de cette rencontre :

Les TOPS

Le premier but de Pedro Diaz : Le milieu de terrain espagnol n’ a pas été au-dessus du lot sur ce match mais il a au moins eu le mérite d’être efficace. Alors qu’Auxerre dominait les débats, Pedro Diaz a superbement joué le coup sur un bon service en retrait de Zuriko Davitashvili. Sa frappe au raz du sol trompe Donovan Léon et permet à Bordeaux d’ouvrir le score. Sa technique et sa précision sont de bons atouts, encore faut-il qu’il soit bien entouré.

Entrées d’Alberth Elis, Jacques Ekomié et Mathias De Amorim : Ils n’ont pas joué longtemps et Auxerre avait baissé le rythme à 4-1, mais leurs entrées ont fait du bien ou en tout cas, elles ont permis à Bordeaux de se montrer un peu plus. L’international hondurien a été plus percutant en peu de temps, que Livolant sur 68 minutes. Il a même ouvert son compteur but. Jacques Ekomié s’ets aussi montré dans le couloir gauche alors que Nsimba était hors sujet sur cette rencontre. Le gabonais a même frappé et failli marquer un but dans un angle improbable mais le portier a détourné l’occasion en corner. Enfin Mathias De Amorim a un peu stabilisé le milieu de terrain en 10-15 minutes de jeu alors que Danylo Ignatenko l’a traversé dans le plus grand anonymat…

Les supporters : Une ambiance digne des plus grandes affiches, même si c’est en Ligue 2. Les supporters ont donné de la voix, ont chanté pendant la durée du match, même mené par trois buts d’écart à un moment. On peut compter sur leur soutien une fois de plus, même si cela n’a pas suivi sur la pelouse. Les sifflets à la mi-temps et en fin de matchs viennent traduire une irritation par rapport à la situation. On a même entendu des “Guion démission”  pour la première fois depuis longtemps. Mais cela n’a pas duré.

Les FLOPS

Vital Nsimba : Le latéral gauche est complètement passé au travers de son match. On ne l’a pas vu à son aise offensivement, mais c’est défensivement qu’il s’est montré friable. Il est fautif sur l’égalisation auxerroise, perdant un ballon après une passe hasardeuse plein axe. Il s’est fait débordé plusieurs fois bref, un vrai calvaire. Jacques Ekomié l’a remplacé un peu tard et a montré de bonnes choses. Une remise en question ou simple coup de moins bien ?

Yoann Barbet : Le capitaine bordelais n’a pas l’habitude d’être de ce côté-là mais lui aussi est passé complètement à côté du match. Il réclame une faute sur le premier but, n’est pas au marquage sur le deuxième… Il n’est pas bien placé sur le troisième et pour le quatrième, il laisse l’auxerrois seul. Un match à oublier et des responsabilités à prendre..

Jérémy Livolant : Mais où est passé l’ailier capitaine de Guingamp ? Cela commence à poser question car il est une nouvelle fois passé à côté de son match. Il n’est pas le seul, en revanche ça commence à faire beaucoup pour lui. Recruté pour apporter son expérience et son efficacité, il est pour le moment très loin du niveau qu’on lui connait.

David Guion : Le coach bordelais a perdu une bataille tactique et technique face à un autre entraîneur expérimenté comme Christophe Pélissier. Il n’est pas sur le terrain et ce n’est pas lui qui a décidé de ne pas jouer un beau football, de subir et de se louper. Par contre on peut trouver bizarre le fait que certains joueurs continuent de jouer quand on voit leur rendement. On peut aussi douter sur les choix et la faculté d’adaptation en fonction de la situation. A 4-1 il a fait trois changements d’un coup, comme s’il n’y avait plus qu’à espérer en misant tout sur ce triple remplacement. On a du mal à voir le plan de jeu, ce qui est inquiétant avec l’effectif mis à sa disposition. Même si l’on sait qu’il lui faut encore du temps, on n’en a pas forcément dans le football. L’écart de points avec le haut du classement, au bout de cinq journées, le prouve.