Yon Ecenarro : “Pour monter, il faut un entraîneur acteur de son destin. Et depuis qu’il est chez nous, il n’est hélas que spectateur de son/notre déclin”

Le consultant France Bleu Gironde, Yon Ecenarro, a fait un constat à la mi-temps de Bordeaux-Auxerre (1-2).
“Quand tu proposes une bouillie de football, normalement tu es puni : c’est le cas, 1-2 à la mi-temps. C’est peut-être maintenant que David Guion va comprendre que de se passer d’Issouf Sissokho (au moins sur le banc) est une aberration, tant un relais technique de plus et son abattage ne seraient pas de trop”.
A la fin de la rencontre, le bilan n’est finalement pas meilleur, avec une défaite 2-4.
“Quelle tristesse dans le jeu collectif bordelais encore. Certes ce sont les joueurs qui sont sur la pelouse, pas le coach, mais même à la reprise il y a 0 changement, ni d’hommes ni d’intentions : encéphalogramme plat. Premiers changements à 68ème minute, à 1-4. Plus qu’une défaite, c’est un désaveu du “jeu” prôné par David Guion. Les joueurs semblent ne pas/plus adhérer et j’ai l’impression qu’il les tire vers le bas ou qu’ils ne veulent pas se défoncer pour lui. Pour monter, il faut un entraîneur acteur de son destin. Et depuis qu’il est chez nous, il n’est hélas que spectateur de son/notre déclin. Personnellement, la coupe est pleine…”.
S’il y avait à ressorti une éclaircie de ce match, ce serait Zuriko Davitashvili, même si tout ne fut pas parfait.
“Zuriko nous montre une nouvelle fois ses qualités d’appels et de percussion balle au pied. Alors quand il lève la tête à la sortie (trop peu souvent), il démontre aussi qu’il sait délivrer des caviars comme à Diaz sur le premier but”.
Quelle tristesse dans le jeu collectif bordelais encore. Certes ce sont les joueurs qui sont sur la pelouse, pas le coach, mais même à la reprise y’a 0 changement, ni d’hommes ni d’intentions, encéphalogramme plat. 1ers changements à 68′, à 1-4. Plus qu’une défaite, c’est un…
— Yon Ecenarro (@YonEcenarro) September 2, 2023