Laurent Brun : “Si les Girondins se loupent, je pense qu’il y aura des décisions qui seront prises au niveau de la direction”

Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun s’est exprimé sur le calendrier des Girondins de Bordeaux après la trêve internationale, avec trois déplacements : Valenciennes, Guingamp et Grenoble. Il ne va pas falloir se louper.
« Si les Girondins se loupent, je pense qu’il y aura des décisions qui seront prises au niveau de la direction. Ce n’est peut-être pas de chance de jouer trois fois à l’extérieur, à moins qu’au final ce soit une chance car le contexte des tribunes de 25-30000 personnes fait que certains n’en ont pas l’habitude… C’est peut-être ça qui met la pression aussi, alors que les supporters encouragent et qu’il n’y a aucun problème. Il y a eu quelques sifflets du côté du Virage Sud ou un peu éparse dans le stade, pas du côté Virage Nord. Est-ce que le fait d’avoir ces supporters qui sont toujours là, ce qui est une force, est-ce que cela ne met pas plus de pression sur les épaules des joueurs ? C’est possible aussi. La peur de mal faire, de décevoir aussi… Cela ne reste que des suppositions, mais là, avec ce test de trois matches à l’extérieur face à des bonnes équipes et des prétendants à la montée pour certains, il va falloir voir… Mais c’est vrai que si Bordeaux se troue sur ses trois matches à l’extérieur, attention, car ça peut vite dégringoler. Et là, il faudra agir en catastrophe, et ce n’est jamais bon, je pense »
Il y aura ensuite deux matches à domicile : le mardi face à Caen, et le week-end contre Laval.
« C’est particulier, mais il faudra être soudés, solidaires… Je pense que les joueurs vivent bien entre eux. Est-ce qu’il y a une fracture avec autre chose ? Je n’ai pas entendu quoi que ce soit. C’est peut-être juste une question de communication, et des consignes qui ne sont pas intégrées, qui sont mal appliquées. Il faut que tout le monde se remette en question. Le rôle d’un entraineur ou d’un staff est toujours de s’adapter aux joueurs, tout le temps. On s’adapte quand on est entraineur, à tout, à l’adversaire, à l’environnement, aux joueurs… C’est s’adapter, écouter aussi. Il faut profiter de cette trêve pour discuter. Il y a des joueurs qui vont partir car il y a quand même des internationaux, mais faire un petit week-end cohésion, quelques jours, pas forcément très loin… Et si le groupe vit bien, cela peut être l’occasion de discuter et d’échanger dans un autre contexte pas très loin. Pourquoi ne pas aller à la plage, il y a encore de bonnes journées pour faire du travail technique intéressant en bord de mer… ».