Laurent Guyot (Annecy) : « Je n’ai pas changé d’un iota ce que je pense de ce qu’il s’est passé »
Laurent Guyot, l’entraineur d’Annecy, a été questionné, en conférence de presse, sur la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Rodez, qui a bien failli faire reléguer en National le club haut-savoyard.
« Bordeaux-Rodez ? Franchement, ça ne m’inspire rien du tout. Cela me permet d’anticiper parce qu’à un moment donné on jouera Rodez aussi. J’ai dit le lendemain ou surlendemain ce que je pensais de ce qu’il s’était passé*. Je n’ai pas changé d’un iota ce que je pense de ce qu’il s’est passé. Je ne cherche pas à persuader d’autres personnes qui pensent l’inverse de moi, parce que ça ne sert à rien. Je ne réussirai pas à les convaincre, et ils ne réussiront pas à me convaincre de l’inverse non plus. Après, la seule chose, c’est que j’observe les sanctions qui sont prises par rapport à ce type d’incident – alors, chaque incident est différent – et je m’aperçois que les sanctions ne sont pas du tout les mêmes en fonction de l’incident. Le principal dans tout ça quand même, parce qu’à un moment donné il faut garder de la mesure, c’est quand qu’à un moment donné on en arrive à parler foot, à s’occuper de ce qui se passe sur le terrain, voilà… Entre guillemets, si simulation il y avait, – et c’est mon avis – il n’y a pas eu de la simulation avant et depuis, qu’à ce moment-là… Je pense que sur tous les terrains et tous les matches de Ligue 2, à chaque fois, de la simulation, on en voit beaucoup ».
*les propos de Laurent Guyot : « C’est un sketch… Non mais sérieux c’est un sketch ! A un moment, il faut appeler un sketch, un sketch, qui là, ne me fait pas rire ! C’est un sketch… voilà ! Sans compter ceux qui viennent lui dire ‘Reste par terre !’ C’est un sketch ! Il faut dire les choses comme elles sont. Donc à partir de là, protocole, certificat médical etc, pas de soucis. Mais qu’on nous explique comment ? Aujourd’hui tout le monde parle… En fait, tout le monde victimise le joueur de Rodez, et si ça doit être une victime, qu’on m’explique comment ? Parce qu’il s’est passé quelque chose avant ou après, mais pas là-dessus. »