Clément Carpentier : « Ce contexte bordelais autour de l’équipe avec énormément de pression, se réinstalle à l’image de la saison où le club est descendu en Ligue 2 »

    PFC

    Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste France Bleu Gironde, Clément Carpentier, est revenu sur le match nul des Girondins de Bordeaux face à Rodez. Peut-on dira qu’il y a eu 20 minutes bordelaises, et c’est tout ?

    « Je ne serais peut-être pas aussi sévère parce que j’ai vu des choses intéressantes. Mais en effet, c’est une équipe qui ressemble à beaucoup d’autres par le passé, c’est-à-dire qui se satisfait de peu, tout simplement. Un bon début de match concrétisé par deux buts : cette équipe montrait des choses pas mal dans le contenu, mais derrière elle sort complètement de son match, s’arrête de jouer, réalise une nouvelle erreur défensive grotesque à ce niveau-là. Ces dernières semaines, c’était le gardien, là c’est le numéro 6… On espère que ce ne sera pas les défenseurs centraux lors du prochain match parce que ce sont des postes où, dès que vous réalisez une erreur, cela coûte très cher. On l’a encore vu samedi… Vous relancez une équipe qui était très loin, pas dans son match. Mais après, j’ai trouvé que Rodez était vraiment une bonne équipe, notamment au milieu de terrain, avec des joueurs techniques, qui dominaient les nôtres. Après, en seconde mi-temps, on ne voit absolument rien, et avec la fébrilité qu’il y a dans cette équipe actuellement, on sait très bien comment ça va tourner. On sait très bien qu’à 10-15 minutes de la fin, si les Girondins n’ont qu’un but d’avance, les joueurs vont avoir les chocottes, et il ne va falloir qu’une action… D’ailleurs, les Girondins auraient pu perdre ce match, comme ils auraient pu le gagner avec Alberth Elis, mais c’est une autre histoire. J’ai envie de dire que cette équipe n’est pas efficace dans les deux surfaces, comme depuis le début de la saison. Si vous avez Davitashvili qui inscrit ce troisième but en début de seconde mi-temps, il n’y a plus de match derrière… Malheureusement, ce n’est pas le cas, alors que le but est tout fait. On se met en danger tout seul, et on sent très bien que cette fébrilité, ce contexte bordelais autour de l’équipe avec énormément de pression, se réinstalle à l’image de la saison où le club est descendu en Ligue 2. Il va falloir faire très attention à ça car les joueurs sont beaucoup plus touchés qu’on ne peut le penser ».

    Retranscription Gironndins4Ever