David Guion : “Après avoir quitté Reims, je voulais aller à Bordeaux. C’était le club que j’avais ciblé. C’était un club qui m’attirait”

    Dans L’Est Eclair, l’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux, David Guion, a fait le bilan de son passage au FCGB. Est-ce un échec pour lui, de n’avoir au final réussi aucun objectif ? Il parla notamment de ses deux premières saisons.

    “Si j’ai considéré l’épisode bordelais comme un échec ? Non, non, non, c’est une étape qui a continué à me faire grandir. Bordeaux est un grand club français avec tout ce qui va autour. Je suis arrivé la première année dans un vestiaire très très difficile. Il a fallu tout reconstruire. Le premier jour d’entraînement, la première semaine, j’étais seul, sans staff, avec sept joueurs. On s’est beaucoup appuyé sur le centre de formation, on était l’équipe la plus jeune de France. On a bâti un état d’esprit, une organisation, ce qui a permis de surperformer, parce qu’à l’origine, il fallait se maintenir. Rappelez-vous, le club a même été proche de disparaître”.

    Après son départ du Stade de Reims, David Guion voulait aller aux Girondins de Bordeaux, même si Saint-Etienne s’était positionné.

    “En toute honnêteté, après avoir quitté Reims, je voulais aller à Bordeaux. Je voulais franchir une étape, aller dans un club à dimension européenne. Quand on est coach, on essaie de se programmer et c’était le club que j’avais ciblé. C’était un club qui m’attirait. Finalement, ça s’est fait plus tard, mais avec un vestiaire très impacté par la saison. Ça a été une très belle aventure avec tous ces jeunes. Il y a de l’ambition qui est arrivée parce que jusqu’à la fin, on s’est battu pour la montée en Ligue 1. On n’est pas allé au bout de notre ambition, mais il y a eu beaucoup de motifs de satisfaction. Les gens se sont piqués au jeu de par ce que l’équipe proposait, de par le classement. Ils se sont dit ‘‘on est Bordeaux, on doit monter’’, mais ils ont oublié d’où on était parti, comment on avait bâti notre équipe. Et, au bout du compte, le soir de Rodez, tout le monde a été très affecté”.