Bordeaux Métropole : “Il y a plusieurs pistes pour permettre de sécuriser la gestion de l’équipement jusqu’au terme du contrat”

Comme vous le savez, les pertes du Matmut Atlantique s’élèvent à plus de 20 millions d’euros désormais, alors qu’elle n’auraient dû être, dans le prévisionnel, qu’à hauteur de 13 millions d’euros. Afin de trouver une porte de sortie et donc d’éviter un dépôt de bilan de la part de SBA, une conciliation a eu lieu il y a quelques jours entre l’exploitant et Bordeaux Métropole. Car oui, un dépôt de bilan n’arrangerait personne et c’est pour cela que chacun souhaite trouver une solution, mais tout en restant dans les clous du contrat initial, jusque-là très protecteur des intérêts de la collectivité.
Si cette procédure est confidentielle, Bordeaux Métropole s’est félicité, par communiqué, du contenu de cette conciliation. Tout devrait être formalisé au cours du premier trimestre 2024.
« Ce rapport conforte la position de Bordeaux Métropole qui n’est en rien responsable du déséquilibre économique constaté depuis l’origine de l’exploitation, ce dernier résultant d’une mauvaise prévision des charges et recettes associées […] Il y a plusieurs pistes pour permettre de sécuriser la gestion de l’équipement jusqu’au terme du contrat, impliquant que chacune des parties prenantes consente des efforts pour rétablir équilibre économique durable ».
Cependant, Bordeaux Métropole précise que ces futures évolutions devront être à la fois « équitables et conformes au droit des contrats publics et ne se traduisent pas par des profits pour les exploitants actuels ».
Objectif Aquitaine révèle que l’une des solutions pourrait être “de jouer sur le niveau des recettes reversées par SBA à la Métropole, actuellement de 4,6 millions d’euros mais déjà réduites de moitié en 2020, 2021 et 2022”. Il se pourrait aussi que des “mutualisations de fonctionnement avec les Girondins de Bordeaux, le club résident” soient évoquées tout comme “un développement des abords du stade pour développer de nouvelles recettes en matière de restauration et d’hôtellerie dans le cadre du futur quartier de la Jallère. Une stratégie de diversification à la marge déjà initiée à l’intérieur du stade avec l’accueil de l’école ESG Sports depuis 2020 et de séminaires d’entreprises”.