Albert Riera : “Après la tempête, arrive toujours le soleil. Le soleil va arriver, j’en suis sûr”
En conférence de presse d’avant dernier match de la saison, entre les Girondins de Bordeaux et le Pau FC, l’entraineur bordelais, Albert Riera, a assuré qu’après la tempête allait arriver le beau temps, pour le Club au Scapulaire. Mais pour cela, il va falloir travailler et mettre le bleu de chauffe.
« Les gens ont toujours raisons. Si les gens protestent, c’est parce qu’on ne va pas bien. Le foot, c’est les gens. Sans eux, on peut s’arrêter de jouer. Je n’aimerais pas être joueur professionnel si les stades étaient vides. Les gens ont toujours raison, il faut toujours respecter les opinions. Même si on est tous sélectionneurs (sourire). Je préfère que ce soit une opinion et une critique constructive, c’est encore mieux. On est dans un moment… On ne pense pas encore dans la tête que Bordeaux est en Ligue 2, et qu’on est dans un moment où on doit retrousser les manches, travailler, et bien travailler. Et après, on repensera à l’équipe qui était en Europe, en Ligue 1, aux bons moments, aux générations. Ça va arriver un jour, mais on doit travailler pour que ça revienne. Maintenant, c’est le passé. On n’a pas encore accepté ça, on pense qu’on est là et qu’on mérite d’être en haut. Non, on mérite d’être où on est. Peut-être quelques points et places de plus, c’est sûr (sourire). C’est incroyable les choses qui se sont passées cette année, comme le match perdu à Saint-Étienne, celui à Troyes… Leverkusen ferme les yeux et marque un but à la 90ème, c’est comme ça. Mais l’année prochaine, on ne sait pas… C’est un moment où tout est contre nous. Mais après la tempête, arrive toujours le soleil. Le soleil va arriver, j’en suis sûr. Pensez à ça, il faut être positif. Dans la vie, il se passe toujours ça. Quand j’ai un problème dans la vie, le jour suivant tu vois le problème un peu plus petit. Sauf la santé où c’est autre chose, mais à 90% c’est ça. On va essayer d’aller chercher le soleil, mais on a besoin de moyens pour ça. Je ne sais pas si c‘est le moment, mais les moyens ne dépendent pas de moi. Je veux essayer de faire du mieux possible, mais avec mon projet ».