Boavista confronté au tribunal judiciaire, les paiements du stade en question !

    Le club de Boavista, dont Gérard Lopez est un actionnaire, connaît donc lui aussi des soucis financiers. Comme évoqué dans un précédent article, le club est en défaut de paiements sur plusieurs points.

    Déjà en fin de saison dernière, le club portugais avait dû faire le nécessaire pour bénéficier de la Licence de la Ligue, et ainsi participer au championnat. Gérard Lopez, l’actionnaire majoritaire de Boavista, a fait ce qu’il fallait pour satisfaire à toutes les conditions requises pour obtenir cette fameuse licence, assurait à l’époque Abola. Il avait investi 3 millions d’euros afin de garantir le paiement de toutes les sommes qui étaient en suspens à Boavista et, au moment où Fary Faye est devenu le nouveau président du club il y a deux mois environ, l’équipe avait ses salaires à jour.

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    Nous avons ensuite appris via Nicolas Vilas Boas, journaliste RMC et grand suiveur du championnat portugais, que les soucis de Boavista étaient donc loin d’être terminés. Il annonçait en effet que le club recevait en ce moment des plaintes pour défauts de paiements, rajouté au fait que les portugais sont interdits de recrutement… Abola revient un peu plus en détail sur cette affaire. Le stade de Boavista en est la cause. “Par décision du Tribunal Judiciaire de Porto, BTL, la société financière qui gère les crédits de Somague, constructeur du Stade Bessa, aura le droit de mettre en gage pendant les vacances judiciaires (du 16 juillet au 31 août) « les laissez/droits patrimoniaux » des joueurs transférés par Boavista dans l’intervalle”. Il s’agit d’une affaire très grave, car la SAD a besoin d’une injection de capital pour faire face aux dettes et se libérer de l’obstacle à l’enregistrement des joueurs.

    Pour faire simple, la société BTL demande à récupérer l’argent de la vente des joueurs pour pouvoir se rembourser de ce que le club portugais lui doit. Cela ne fait pas les affaires de Boavista qui a besoin d’argent de la vente des joueurs pour remettre au capital. Le montant s’élève à 6,8 millions d’euros. Le président du club, Vitor Murta, s’est lui exprimé dans le journal portugais :

    “C’est l’une des nombreuses dettes qui existent concernant la construction du stade (ils ont plus de 20 ans). Le club négocie le paiement avec ce créancier ainsi qu’avec les autres. Boavista SAD, comme l’a fait précédemment l’ancien président, devra trouver des solutions pour pouvoir faire face aux difficultés et résoudre les problèmes. Au début du mandat de l’actuel président de la SAD, les dettes ont été pour la plupart négociées, les salaires des athlètes et des employés régularisés et l’équipe en position de compétition. Continuer à jeter du sable dans les yeux des membres, s’acquitter de ses responsabilités avec l’ancienne administration, ne fonctionnera pas éternellement. Il fait partie d’un conseil d’administration pour résoudre des problèmes. Et pire que d’avoir de mauvaises idées, c’est de ne pas avoir d’idées du tout.”