[Anniversaires] Les anciens Girondins Denis Bourdoncle, Jacques Castellan, Guy Stephan et Patrick Chanceaulme fêtent leurs anniversaires ce 17 Octobre
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de quatre anciens passés par les Girondins de Bordeaux : Denis Bourdoncle, Jacques Castellan, Guy Stephan et Patrick Chanceaulme. Denis célèbre ses 60 ans tandis que Jacques souffle ses 79 bougies, Guy ses 68 ans et Patrick ses 68 ans également. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro.
Denis Bourdoncle
- Denis Bourdoncle, milieu défensif, au club entre 1980 et 1987, 11 matchs
Milieu de terrain défensif infatigable, il ratissait un nombre incalculable de ballons, un peu à la manière d’un Jean Tigana (toutes proportions gardées), qui était son idole.
3ème du Concours du jeune footballeur en 1979 alors qu’il portait les couleurs de l’AS Libourne, Denis Bourdoncle rejoignit les Girondins en cadets. Il s’imposa rapidement comme un titulaire indiscutable de l’équipe réserve qui évoluait en D3.
Il intégra en 1982 le groupe professionnel pour participer aux
entraînements. Il était présenté comme le porte-drapeau de la
formation à la bordelaise. En effet, les Girondins voulaient
envoyer un signal fort aux clubs aquitains pour démontrer que
désormais ils pouvaient encourager leurs meilleurs éléments à
rejoindre Bordeaux.
Mais il était très difficile dans les années 80 pour un jeune
joueur de se faire une place dans un effectif constellé de
stars.
Très peu utilisé par Aimé Jacquet, il quitta le club bordelais pour signer aux Chamois Niortais, fraîchement promus en D1.
Jacques Castellan
- Jacques Castellan, latéral droit, au club entre 1962 et 1968, 42 matchs et 2 buts
Hargneux, bon de la tête et sûr techniquement, il était considéré par Jean-Pierre Bakrim comme un joueur sérieux en gros progrès qui choisissait rapidement le geste à accomplir. Bon au marquage sur l’homme, il était surtout un bon contre-attaquant, grâce à son passé d’attaquant. Un peu limité physiquememt pour un arrière latéral, il avait aussi tendance à s’énerver facilement.
Membre de l’équipe de CFA des Girondins de Bordeaux, Jacques Castellan fut prêté lors de la saison 1966-1967 au Stade Français, alors entraînéé par une vieille connaissance bordelaise, André Gérard. Il retourna en Gironde après une saison ponctuée par une relégation en D2.
A son retour, il fut replacé par Jean-Pierre Bakrim au poste d’arrière latéral droit ou gauche. Mais il ne demeura qu’un joueur d’appoint.
Aussi il partit se relancer au FC Lorient puis connut ensuite des expériences à Angoulême, Metz, Ajaccio, Avignon, Quimper et Rennes. Il connut par la suite une modeste carrière d’entraîneur, dans des clubs bretons pour la plupart.
Guy Stéphan
- Guy Stephan, entraîneur, au club entre Juillet et Décembre 1997, 23 matchs
Joueur passé professionnel tardivement (24 ans), Guy Stéphan accomplit une honnête carrière au sein de clubs tels que Guingamp, Rennes, Le Havre ou Caen. Suite à un accident de la circulation, il dut interrompre brutalement sa carrière en juillet 1986.
Devenu technicien, il occupa le poste d’adjoint de Pierre Mankowski au Havre avant d’entraîner Montceau et Annecy. Venu pour seconder Domenech en juin 1992, il fut successivement l’adjoint du futur sélectionneur des Bleus durant un an, puis celui de Jean Tigana, durant deux ans. En juin 1995, il fut propulsé à la tête de l’équipe première. Il y resta un an et demi car l’expérience se révéla peu concluante. Il fut débarqué en cours de saison.
À la recherche d’un technicien pour prendre la suite de Rolland Courbis parti à l’Olympique de Marseille en juin 1997, les Girondins de Bordeaux tergiversèrent durant de longues semaines pour choisir leur nouvel entraîneur. Après la défection de Santini, choix n°1, Jean-Louis Triaud et Jean-Didier Lange le choisirent par défaut, à 6 jours de la reprise de l’entraînement. Et malgré un surprenant début de saison, ce choix se révéla rapidement peu judicieux. Il vexa notamment les co-présidents en critiquant ouvertement le recrutement.
Aussi, à la toute fin de l’année 1997, en manque de résultats à partir du mois de novembre, le Breton fut nommé « entraîneur général » sans aucune attribution. Invité à prendre du recul, il ne put qu’accepter cette mise à l’écart. En effet, toujours en procès avec l’Olympique Lyonnais après son licenciement, il ne pouvait se permettre de multiplier les recours contre ses divers employeurs. Elie Baup, son adjoint, le remplaça au pied levé malgré ses réticences initiales. Mais Jean-Louis Triaud et Jean-Didier Lange ne lui laissèrent pas le choix… Devant l’insistance de Stéphan à accepter le challenge, Baup fit contre mauvaise fortune bon coeur et entérina cette redistribution de rôles.
Quant au Breton, il resta sans fonction bien précise. Chargé de préparer le recrutement avec Charles Camporro, le directeur sportif, alors qu’ils se haïssaient ouvertement, il attendit la fin de la saison et trouver un accord avec la direction bordelaise pour rompre son contrat qui courait encore sur un an. Il intégra alors la DTN.
Patrick Chanceaulme
- Patrick Chanceaulme, milieu relayeur, au club entre 1975 et 1979, 19 matchs et 2 buts
Venu aux Girondins grâce à André Menaut, Patrick Chanceaulme débuta en D1 lors de la saison 1976-1977. Il disputa 8 rencontres et marqua 2 buts en Coupe de France contre Guingamp, le 13 février 1977. Ses premières apparitions furent remarquées, les journaux rivalisant de propos dithyrambiques pour les qualifier.
Une embellie qui ne trouva pas de prolongement lors des saisons suivantes. Sa carrière jugée prometteuse se termina à l’âge de 23 ans. Opéré du genou, il ne retrouva jamais toutes ses capacités. En août 1979, il trouva un accord avec le président Bez pour mettre fin à sa carrière professionnelle. Il renonça aux 2 ans de contrat qu’il lui restait et se reconvertit dans le milieu bancaire (Caisse d’Epargne), conscient que la politique de recrutement de joueurs chevronnés du président bordelais le condamnait à ne pas jouer.
Parallèlement à sa reconversion professionnelle, il continua néanmoins à jouer à l’AS Libourne (D2-D3) durant deux ans, mais les séquelles de sa blessure au genou furent insurmontables.