Fransérgio : « Mon guerrier est atteint d’autisme. Cela ne le rend pas inférieur aux autres, cela fait de lui un super-héros »

    Comme vous le savez, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Fransérgio, a quitté le Portugal et Maritimo, pour revenir au Brésil, afin de retrouver un cadre pour sa famille et notamment son fils, atteint d’autisme. Pour clore l’histoire, il écrivit un mot à son désormais ancien club.

    « Toute ma vie a été faite de rêves. Je rêvais d’être footballeur et d’aller en Europe. Je rêvais de participer à de grandes compétitions et de gagner des titres. Je rêvais d’être capitaine et leader. J’ai tout réalisé.

    Mais ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réalisé mon rêve d’offrir à ma famille ce dont j’ai toujours rêvé. La famille a toujours été ma priorité et le restera jusqu’à la fin de ma vie.

    Cet été, j’ai rêvé de retrouver mon bonheur en retournant dans une de mes grandes maisons. Je rêvais vraiment de ramener mon Marítimo dans l’élite du football portugais. J’ai tout donné, mais comme je l’ai dit, la famille est ma priorité jusqu’à la fin de mes jours.

    Pedro, mon fils, est l’une des plus grandes fiertés de ma vie. En plus d’être le garçon le plus incroyable du monde, mon guerrier est atteint d’autisme. Cela ne le rend pas inférieur aux autres, cela fait de lui un super-héros. Mais même les super-héros ont besoin d’être soignés, et je vais les trouver.

    C’est pourquoi je suis venu faire mes adieux à mon Marítimo, avec la certitude qu’il comprend que le football est la plus importante des choses moins importantes. Mon fils et ma famille seront toujours ma priorité. Et si je dois quitter le monde, je le ferai. Mes remerciements les plus sincères vont au CS Marítimo pour avoir cru en moi, pour l’accueil qu’il m’a réservé, aux supporters pour leur affection constante et à tous les joueurs. Si je peux demander quelque chose, la seule chose que je demande, c’est qu’ils croient en eux.

    Marítimo sera de retour et je l’encouragerai. Je vous remercie pour tout. Du fond du cœur !

    Fransérgio »