Benoît Trémoulinas : « Ce qu’il faut savoir c’est qu’aujourd’hui dans un groupe, dans un club, quatre ou cinq cadres peuvent faire sauter n’importe quel entraîneur »

    Dans L’Equipe de Greg, Benoît Trémoulinas, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et maintenant consultant, s’est exprimé sur la situation actuelle de Kylian Mbappé, qui a été buteur le week-end dernier contre Getafe.

    « On va essayer d’être positif cette fois-ci, parce qu’on est assez durs depuis le début de saison avec Kylian Mbappé, et à juste titre. Oui, là, il marque un très joli but, et il a encore des occasions qu’il ne marque pas aussi… Mais voilà, on va dire que pour se remobiliser, face à une petite équipe de Getafe, c’est plutôt bien pour son moral. Maintenant, on attend beaucoup plus en Ligue des Champions, tout simplement. »

    Pendant ce temps-là, il y a des tensions dans son ancien club entre Luis Enrique et son vestiaire, notamment Kimpembe ou Dembélé. Presnel Kimpembe est apte à jouer mais reste sur la touche.

    « Le coach ira contre le staff médical. Dans tous les cas, dans tous les grands clubs, le coach a toujours le dernier mot. Même si le doc te dit qu’il ne peut pas jouer, si le coach décide qu’il joue, le joueur jouera. C’est le coach qui a toujours le dernier mot. Je comprends un peu l’imbroglio Kimpembe parce qu’il était dans le groupe face au Bayern et ce week-end il n’est pas dans le groupe alors qu’il est apte à jouer. Donc forcément il y a une incohérence. Lui-même ne comprend pas. Ce n’est pas une question de dire ‘Pourquoi je n’ai pas joué ?’, c’est de dire ‘Pourquoi j’étais dans le groupe face au Bayern, qui est l’un des plus grands clubs, en Champions League ? Je suis dans une phase de reprise et ce week-end face à Nantes, qui est dans les bas-fonds du classement, je ne suis pas dans le groupe’. Donc forcément il y a un imbroglio qui se crée. Oui il y a Kimpembe, mais il peut y avoir d’autres joueurs. Ce qu’il faut savoir c’est qu’aujourd’hui dans un groupe, dans un club, quatre ou cinq cadres peuvent faire sauter n’importe quel entraîneur. Il ne faut absolument pas dire que Luis Enrique à la main sur le club, sur son groupe, c’est absolument faux ! S’il y a quatre, cinq joueurs cadres qui vont voir le président en disant ‘On en a marre’, ils le font sauter ! »

    La Chaine L’Equipe

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