Zuriko Davitashvili : « A mon arrivée en France, j’ai été surpris de voir que tous les magasins ferment à 19 heures »
Pour L’Equipe, l’ancien ailier des Girondins de Bordeaux, Zuriko Davitashvili, a raconté son arrivée en France, en Gironde, en 2022.
« J’ai été surpris de voir que tous les magasins ferment à 19 heures ! (Il rigole). En Géorgie, tu peux acheter de tout, à n’importe quelle heure. Mais j’aime bien le mode de vie à la française. C’est cool. J’ai beaucoup de rêves. Mes deux plus grands sont de gagner la Ligue des Champions et l’Euro ou la Coupe du monde avec mon pays. Mais le premier, quand j’étais enfant, c’était de jouer dans un club du top 5 européen, un jour. Quand j’ai reçu l’offre de Saint-Étienne, j’en avais d’autres. Bien évidemment, j’ai accepté celle des Verts. Mamuka Jugeli, mon agent, m’a aidé à prendre cette décision ».
Puis, il confirma que réussir dans le football a changé sa vie
« Beaucoup. Sur le plan financier, bien sûr. Mais ce n’est pas le plus important, car si je suis issu d’une famille modeste, nous ne manquions de rien, avec ma petite sœur et mon petit frère (22 et 14 ans). Ma maman s’occupait de nous, à la maison. Le plus grand changement aujourd’hui, c’est que si je sors boire un café, les gens me demandent de prendre une photo avec eux. Je voulais connaître cette popularité, voir comment les gens adorent les joueurs, être aimé par le peuple comme un grand joueur. Si c’est désormais le cas ? Oui, je ressens que j’ai l’amour du peuple. Je sens que les gens me respectent et m’aiment ».