[Anniversaires] Passés par les Girondins, Lizarazu, Gasset, Ziani, Tota, Geffroy et Plaziat fêtent leurs anniversaires ce 9 Décembre. Dominique Dropsy l’aurait également fêté
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de six anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Bixente Lizarazu, Jean-Louis Gasset, Stéphane Ziani, André Tota, Jérôme Geffroy et Jacky Plaziat. Bixente fête ses 55 ans, Jean-Louis ses 71 ans, Stéphane ses 53 ans, André ses 74 ans, Jérôme ses 49 ans et Jacky ses 89 ans. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. A noter que Dominique Dropsy aurait également fêté son anniversaire. Aujourd’hui Jean-Louis est entraîneur de Montpellier (L1) et Stéphane est entraîneur de la réserve de Nantes (N3).
Bixente Lizarazu
- Bixente Lizarazu, latéral gauche, au club entre 1984 et 1996, 300 matchs et 28 buts
Ailier gauche reconverti arrière latéral gauche, Bixente Lizarazu fut le prototype de l’arrière moderne. Selon ses dires, il mit 4 ans pour devenir un bon arrière et apprendre à gérer les efforts. Tel un piston infatigable, il ne cessait de monter et de reculer dans son couloir. Tonique, déterminé, agressif, il apprit également à défendre. Son entente avec Zinedine Zidane à Bordeaux et chez les Bleus fut un régal de dédoublements, de passes millimétrées dans l’espace, et de centres en retrait. Il appartient à jamais au monde des meilleurs arrières gauche de l’histoire du football français, aux côtés de Bossis et Amoros.
Originaire du Pays Basque, Bixente Lizarazu rejoignit les Girondins de Bordeaux en 1984. Son passage au centre de formation ne fut pas un long fleuve tranquille puisque certains éducateurs avaient des doutes sur son potentiel physique et sur son avenir chez les professionnels. Mais sa détermination et le travail engagé par Pierrot Labat et Ante Mladinic, brillants formateurs, lui firent accomplir des progrès fulgurants.
Ainsi au début de la saison 1988-1989, Aimé Jacquet le convia aux entraînements de l’équipe professionnelle. Au milieu de joueurs chevronnés comme Dropsy, Thouvenel, Scifo, Ferreri ou Cantona, il fut tout émerveillé mais bien décidé à apprendre à leurs côtés et à démontrer ses qualités. Il découvrit la première division lors d’un match à Caen en novembre 1988. A cette époque, Bixente s’appelait Vincent (prénom retenu par les services de l’état-civil) et il jouait ailier gauche…
Mais ce fut Didier Couécou, devenu entraîneur après le licenciement de Jacquet, qui l’aligna en février 1989 en défense. Content de pouvoir jouer, Bixente se plongea corps et âmes dans la découverte de ce nouveau poste et y prit beaucoup de plaisir. Sous la houlette de Raymond Goethals, il forma un duo magnifique avec le Danois Jesper Olsen.
Lorsque les Girondins tombèrent en D2 en 1991, Jean-Didier Lange, co-président, ferma la porte à un départ à double tour et Liza fit partie de l’équipe qui aida le club à remonter. En 1992, avec l’arrivée de Rolland Courbis, une autre rencontre allait marquer la carrière du Basque bondissant. Zinedine Zidane venait de signer à Bordeaux et rejoignait le duo des jeunes bordelais, Dugarry et Lizarazu. Ces trois jeunes joueurs allaient découvrir l’équipe de France et le haut niveau. Quand arriva la saison 1995-1996, Bixente avait déjà été élu deux fois meilleur arrière gauche du championnat. L’épopée européenne, marquée par l’exploit contre Milan et par la finale de la coupe de l’UEFA contre le Bayern Munich, allait finir d’attirer les recruteurs des plus grands clubs européens.
Il choisit de signer à l’Athletic Bilbao plutôt qu’à Arsenal, souhaitant découvrir la Liga, championnat qu’il avait toujours suivi enfant. Mais ce fut au Bayern Munich qu’il connut la consécration internationale en club, à partir de 1997.
Mladinic, une rencontre décisive…
En 1986, le cas Lizarazu divisait les formateurs des Girondins. Plusieurs considéraient que le jeune Basque n’avait pas le niveau nécessaire pour passer professionnel. Un prêt au FC Pau était même évoqué…
Mais Pierrot Labat et Ante Mladinic mirent tout leur poids dans la balance pour qu’une chance lui soit accordée. Bien leur en prit, puisque dans les mois suivants, Bixente passa rapidement des Cadets B aux Juniors puis à la DH et la D3.
Sa rencontre avec Ante Mladinic, technicien croate qui avait formé une foultitude de joueurs yougoslaves à la technique sûre, fut décisive. Il travailla beaucoup les gammes et les appuis.
Jean-Louis Gasset
- Jean-Louis Gasset, entraîneur adjoint, au club entre 2007 et 2010, puis entraîneur entre 2020 et 2021, 39 matchs
Milieu de terrain défensif emblématique du Montpellier La Paillade de 1975 à 1985, Jean-Louis Gasset est le fils de Bernard, bras droit de Louis Nicollin.
Après des débuts de jeune footballeur dans plusieurs clubs de la ville, il accomplit une modeste carrière de joueur où il connut toute l’épopée du club héraultais, de la DH à la D1.
A l’issue de sa carrière, il s’orienta vers le poste de formateur. A la tête du centre de formation montpelliérain, il participa à l’éclosion de nombreux talents. En 1993, il poursuivit sa carrière de technicien comme entraîneur adjoint de Gérard Gili. Mais lorsque celui-ci fut licencié pour mauvais résultats en novembre 1994, il quitta avec lui son club de toujours.
Après une expérience malheureuse à la fin de 1994 à l’OM, toujours dans le sillage de Gili, Jean-Louis Gasset retrouva le chemin de La Paillade. D’abord adjoint, il succéda à Michel Mézy en juin 1998 comme entraîneur principal. Ce fut une expérience de courte durée puisqu’il fut limogé par Louis Nicollin en novembre 1999. En septembre 2000, il fut appelé au chevet du SM Caen qu’il parvint à sauver de la relégation à l’avant-dernière journée.
Après ces expériences mi-figue, mi-raisin comme n°1, Jean-Louis Gasset retrouva, en 2001, un rôle d’adjoint au Paris SG, avec Luis Fernandez qu’il suivit à l’Espanyol Barcelone en 2003. Il accompagna Xavier Gravelaine dans sa difficile opération maintien avec Istres en janvier 2005.
Sans club depuis son limogeage istréen de septembre 2006, il devint l’adjoint de Laurent Blanc, quand ce dernier prit en main les destinées des Girondins en juin 2007. Bras droit du Champion du Monde avec lequel il joua à la toute fin de sa carrière montpelliéraine, il eut une importance cruciale dans les succès remportés sous l’ère Blanc.
Il le suivit en 2010 à la Fédération où il devint entraîneur adjoint des A jusqu’à la démission de Blanc en 2012. Entre 2013 et 2016, il exerça au Paris SG, toujours aux côtés du « Président ».
Lorsque ce dernier fut licencié du PSG en 2016, Jean-Louis Gasset revint en janvier 2017, avec Ghislain Printant, sauver Montpellier de la relégation. Une fois cet objectif atteint, il quitta le MHSC et rebondit quelques mois plus tard à l’AS Saint-Etienne, d’abord comme adjoint, puis comme pompier de service.
Malgré d’excellents résultats, il décida de quitter le Forez en juin 2019 et de se retirer des terrains.
Mais à l’orée de la saison 2020-2021, lorsque le président bordelais Frédéric Longuepée cherchait un successeur à Paulo Sousa, Jean-Louis Gasset replongea et retrouva les Girondins à quelques jours de la reprise du championnat. Son second passage sur le banc bordelais fut loin d’être une réussite. Il détint un record peu enviable : 11 défaites en 13 matches de championnat. Mais il parvint à l’essentiel en sauvant les Girondins d’une descente en L2.
Avec l’arrivée de Gérard Lopez à la présidence du club bordelais en juillet 2021, Jean-Louis Gasset fut remercié et n’honora pas, à son grand désarroi, son ultime année de contrat. Il fut remplacé par le sélectionneur de la Suisse, tombeur des Bleus lors de l’Euro, Vladimir Petkovic.
Stéphane Ziani
- Stéphane Ziani, milieu offensif, au club entre 1996 et 1997 puis entre 1999 et 2000, 78 matchs et 11 buts
Milieu de terrain offensif, Stéphane Ziani avait une belle technique individuelle. Quoique instable en matière de gestion de sa carrière, il était un élément régulier sur le rectangle vert. Il n’hésitait pas à courir beaucoup, disposant de réelles qualités d’endurance. Sa vision de jeu et ses accélérations, ses crochets courts et son sens du but le prédestinaient à une carrière plus aboutie.
Formé au FC Nantes, Stéphane Ziani débuta sa carrière professionnelle en 1991. Il porta ensuite les couleurs de Bastia puis de Rennes avant de rejoindre les Girondins de Bordeaux en juillet 1996.
Finaliste de la dernière Coupe de l’UEFA, Bordeaux était en pleine reconstruction quand Ziani déposa son baluchon en Gironde. Sous la houlette de Rolland Courbis, le petit meneur de jeu réalisa une saison pleine aux côtés de Johan Micoud, également nouveau venu sous le maillot au Scapulaire. Les Girondins terminèrent 4ème et perdirent en finale de la Coupe de la Ligue. Après une seule saison, perturbé par l’annonce du départ de Courbis, il quitta Bordeaux pour s’engager avec le RC Lens, désiré ardemment par l’entraîneur lensois, Daniel Leclercq. Bien lui en prit puisqu’il fut champion de France la saison suivante…
Mais l’histoire de Ziani à Bordeaux n’allait pas se limiter à cette seule saison. Sacrés champions de France quelques semaines plus tôt, les Girondins, et leur nouvel actionnaire M6, recrutèrent leur ancien milieu, parti à La Corogne. Il fit le voyage depuis la Galice avec Jérôme Bonnissel. Durant cette saison 1999-2000, Ziani fut victime dès la fin du mois d’août d’une fracture du péroné. A son retour, il dut partager son temps de jeu avec Corentin Martins, Johan Micoud étant indiscutable. Il joua néanmoins 32 rencontres toutes compétitions confondues, avant de retourner dans son club formateur en juin 2000.
Il retenta également l’aventure à l’étranger, au Servette Genève en 2004, avant de finir sa carrière à Bastia puis à l’AC Ajaccio.
Un baroudeur
Stéphane Ziani conduisit sa carrière en cherchant à chaque changement de club à améliorer sa situation financière et sportive. Il connut 11 changements de clubs en 15 ans de professionnalisme.
Quand il quitta Nantes en 1994, juste avant la saison du titre nantais, il avait bien compris que la concurrence était trop forte (N’Doram, Pedros, Karembeu,…) pour qu’il puisse s’exprimer.
Prêté à Bastia, il retourna quelques semaines à Nantes, avant de choisir Rennes, estimant une nouvelle fois que ses chances de jouer étaient plus grande chez les Rouge et Noir.
Mais les différents choix durant sa carrière s’expliquèrent par d’autres critères :
– découvrir un nouveau championnat (La Corogne, 1998)
– travailler avec un entraîneur (Courbis, 1996 et Baup, 1999)
– retrouver son club formateur (Nantes, 2000)
André Tota
- André Tota, ailier droit, au club entre 1978 et 1979, 29 matchs et 7 buts
Attaquant puissant et athlétique, André Tota n’hésitait pas à aller au contact des défenseurs adverses. Calme, technique, il était également adroit devant le but. Malgré une taille modeste, il était excellent dans le jeu de tête.
Footballeur d’origine polonaise, André Tota tapa ses premiers ballons dans son village de Bouligny, dans la Meuse. Il signa ensuite à Blénod où il occupait parallèlement à sa carrière sportive un poste d’employé de bureau dans la fonderie de Pont-à-Mousson. Mais son ambition de vivre de sa passion n’était pas abandonnée. Il sauta sur l’occasion quand le FC Metz lui proposa un contrat en 1971. Il resta 4 ans en Lorraine avant de rejoindre Troyes où il demeura 3 ans. Sa dernière saison fut gâchée par une grave blessure (rupture du droit antérieur) en janvier 1978, une absence qui pesa lourd dans la relégation du club aubois.
Alors, en juin 1978, repéré par Didier Couécou, il donna une nouvelle orientation à sa carrière en s’engageant avec les Girondins de Bordeaux. Il entrait alors parfaitement dans la politique des dirigeants bordelais de faire venir des « laissés pour compte », des joueurs animés d’un esprit de revanche comme Vergnes, Delachet, Toko, Redon ou Van Straelen.
Surnommé « le grand blond », il ne resta qu’une seule saison en Gironde. Son bilan y fut honorable : 29 matches et 7 buts marqués. Il laissa le souvenir d’un joueur prépondérant dans le dispositif de Carniglia, accomplissant des prestations souvent abouties. Mais il quitta Bordeaux en 1979 pour rejoindre le Toulouse FC, pensionnaire de D2, subissant la politique de recrutement de « stars » enclenchée par Claude Bez.
Il termina sa carrière de joueur professionnel à l’AS Strasbourg en 1980.
Jérôme Geffroy
- Jérôme Geffroy, avant-centre, au club entre 1990 et 1996, 2 matchs
Formé au club, Jérôme Geffroy ne joua qu’un seul match avec l’équipe professionnelle des Girondins de Bordeaux. Lancé dans le grand bain par Slavo Muslin, il remplaça Richard Witschge à 75ème minute d’un Nantes-Bordeaux en décembre 1995.
Il poursuivit sa carrière dans des clubs de CFA, comme La Roche-sur-Yon, Saint-Raphaël, Béziers-Devèze, Limoges, Pontivy ou le Stade Bordelais.
Jacky Plaziat
- Jacky Plaziat, avant-centre, au club entre 1957 et 1959, 16 matchs et 5 buts
Originaire de Toulouse, Jacky Plaziat ne joua qu’une seule saison avec l’équipe professionnelle des Girondins de Bordeaux, alors pensionnaires de Deuxième division. Malgré les 5 buts qu’il marqua, il ne parvint pas à aider le club à retrouver l’élite, terminant à une décevante 5ème place.
Il passa sa seconde année bordelaise au sein de la réserve puis quitta Bordeaux pour rejoindre des clubs amateurs comme Luzenac ou Albi.
DominiqueDropsy
- Dominique Dropsy 09/12/1951-07/10/2015, gardien, au club entre 1984 et 1990, 243 matchs et 211 buts encaissés puis entraîneur des gardiens entre 1991 et 2011
Gardien de but solide et très complet, Dominique Dropsy possédait une exceptionnelle sûreté de mains, une excellente détente et un calme dont il ne se départait jamais. Sa seule lacune résidait dans ses interventions aériennes où il était parfois trop hésitant. Il était une pièce maîtresse des Girondins dans les années 80.
Natif de Leuze, petite commune à quelques kilomètres de la frontière belge, Dominique Dropsy débuta au CSCV Hirson. Surclassé, il n’était que cadet quand il fut titularisé dans l’équipe première, en DH. Sélectionné en équipe de l’Aisne et de Picardie, il fut repéré par le FC Nantes mais ses parents refusèrent de le laisser partir si jeune (16 ans).
Mais en 1970, il émigra un peu plus au nord et s’engagea avec l’US Valenciennes-Anzin. Il débuta en Première division et garda les buts nordistes durant 3 saisons.
Sollicité par Marseille, il opta finalement pour la proposition du RC Strasbourg. Il y demeura 11 ans dans les rangs du club alsacien avec qui il obtint le titre de champion de France en 1979. Retenu dans le trio des gardiens de but qui représenta la France en Coupe du Monde 1978, il disputa sa première sélection lors du 3ème match de poule.
Profitant de la suprématie nationale de Strasbourg, il s’installa dans les buts des Bleus jusqu’à l’éclosion de Jean Castaneda puis de Joël Bats. Déçu d’être écarté des Bleus, suite à des différends avec Miche Hidalgo, il décida à 33 ans de ne pas renouveler son contrat avec le Racing, l’entraîneur alsacien Sundermann ne souhaitant lui proposer qu’une seule année.
Dès le mois de janvier 1984, il se mit d’accord avec les Girondins de Bordeaux, futurs champions de France, pour relancer sa carrière. En lui octroyant un contrat de 3 ans, les dirigeants bordelais prouvèrent qu’ils avaient une confiance aveugle en lui. Et l’objectif fut atteint. En arrivant en Gironde, il rejoignit un groupe constellé de stars et se transforma. Le bon gardien plutôt taciturne devint souriant, serein et dégageait un doux parfum de bonheur. Bordeaux était le club qu’il fallait à Dropsy et Dropsy le gardien qu’il fallait à Bordeaux.
Il fit un malheur là où plusieurs gardiens (Pantelic, Ruffier, voire Delachet) avaient échoué ces dernières saisons. Il compléta son palmarès de façon spectaculaire et réalisa une belle fin de carrière : 2 titres de champion, 2 Coupes de France, 2 demi-finales de Coupe d’Europe.
En 1989, il fut contacté par l’Olympique de Marseille pour occuper le poste de doublure de Gaëtan Huard. Claude Bez le laissa libre de son choix. Fidèle à ses couleurs, Dropsy choisit de rester en Gironde et d’être la doublure de Joseph-Antoine Bell. En juin 1990, il prit définitivement sa retraite sportive.
Il commença par encadrer les stages pour les enfants aux côtés de Gernot Rohr et de Marius Trésor. Puis il prit en main l’entraînement des gardiens de but du club en 1991. Il se consacra uniquement aux gardiens professionnels à partir de 1998 et tissa des relations très fortes avec Gaëtan Huard, Ulrich Ramé et Cédric Carrasso.
Atteint d’une leucémie en 2011, il décéda en octobre 2015, laissant un grand vide car il était un homme de grande qualité…
Dropsy, le confident
A l’issue de sa carrière, Dominique Dropsy se vit nommé entraîneur des gardiens de but. Il prenait la suite d’un ancien portier du club, au passé moins prestigieux, mais toujours fidèle aux Girondins : Bernard Michelena.
Avec Gaëtan Huard (1991-1996), Ulrich Ramé (1997-2011) puis Cédric Carrasso (2009-2011), mais aussi avec les portiers remplaçants (Perez, Roux,…), il développa des relations très fortes.
Il les fit progresser et rester à un très haut niveau, mais fut surtout très important sur le plan humain. Il était très à l’écoute de ses gardiens, savait toujours trouver le mot juste ou celui qui les réconfortait.
Il se souvenait de sa carrière de gardien de haut niveau pour les aider à appréhender les différents moments de la leur. Il plaisantait, chambrait, relativisait les échecs, encourageait, écoutait…
Il parvenait surtout en tant qu’entraîneur spécifique à créer un sentiment d’appartenance à un groupe, le groupe des gardiens, une entité un peu à part du reste des joueurs de l’effectif.