Jérémie Janot : « J’ai joué à une époque où dans chaque club il y avait un titan… A Bordeaux, il y avait Ulrich Ramé »

    Dans La Voix des Gardiens, Jérémie Janot, a répondu à la question de savoir s’il s’agissait un regret de ne pas avoir été l’homme d’un seul club, et donc de découvrir un autre club en Ligue 1 en plus de l’AS Saint-Étienne.

    « Est-ce que c’est un regret de ne pas avoir été l’homme d’un seul club ? Non. Non, parce que le football est ainsi. Tu ne peux pas vivre de regrets. Tu ne peux pas te dire ‘j’aurais dû, j’aurais pu’. Je ne regrette rien. J’ai déjà eu une carrière extraordinaire. Un gamin d’1.73m, dix ans en Ligue 1… Et j’ai joué à une époque où dans chaque club il y avait un titan. A Sochaux, il y avait Teddy Richert. A Bordeaux, il y avait Ulrich Ramé. A Paris, tu avais Lionel Létizi ou Jérôme Alonzo. A Rennes, Petr Cech, Isaksson… A Bastia, Nicolas Penneteau… A Lorient, Fabien Audard, à Nantes Mickaël Landreau. Guillaume Warmuz à Lens… Stéphane Cassard, Hugo Lloris, Steve Mandanda, Grégory Coupet, Sébastien Frey… J’étais avec eux. A chaque fois tu allais dans un club, tu avais une banderole ‘Nicolas Penneteau en Equipe de France, Audard aussi, Teddy Richert mérite les Bleus’. Chaque gardien pouvait prétendre à l’équipe de France… C’était une époque dorée. J’ai joué contre Chilavert… Bref, j’ai joué à une époque où il était dur de s’imposer parce que tu aurais fait venir n’importe quel gardien, ça aurait été un concurrent redoutable. Il y avait vraiment une génération dorée, et je suis fier d’avoir joué dix ans en Ligue 1 à côté de ces mecs-là ».

    Retranscription Girondins4Ever